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Télécommunications
et environnement:
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Problématique de l'environnement
Prise de conscience des problèmes de l'environnement
Des conventions globales pour un problème global
Programme d'Action 21: la voie du développement durable
Rôle des télécommunications en matière de protection de l'environnement
Le thème "Télécommunications et environnement", est un sujet particulièrement important parce qu'il est d'une actualité on ne peut plus brûlante.
Il est compréhensible pour un non initié de s'interroger sur l'existence même de liens entre les télécommunications et l'environnement, y compris dans les milieux spécialisés dans le domaine de l'environnement.
Pris dans son sens large, le concept de l'environnement pourrait paraître, à première vue, sans relation avec les télécommunications. Et pourtant, ces liens sont bien réels et quasi indéfectibles.
En effet, il est communément établi que les télécommunications constituent un outil de développement. Cependant, la question qui se pose est de savoir de quel type de développement il s'agit ? La réponse à cette interrogation est sans nul doute le développement durable. La problématique de l'environnement dans le contexte du développement durable révèle le lien avec les télécommunications car elle met en exergue le besoin dl'information sous toutes ses formes pour la protection de l'environnement.
Il paraît clair que le problème de l'environnement existe depuis qu'existent les hommes, mais la conscience qu'ils ont du problème a évolué au rythme de la gravité croissante des atteintes portées à la nature.
Il est intéressant de relever que, déjà à la fin du XIXème siècle, dans les régions à forte concentration industrielle, de nombreux riverains se sont pourvus devant les tribunaux, se plaignant du bruit, de la fumée, des odeurs nauséabondes... et d'autres pollutions provoquées par les industries. Il en existe pour preuve une jurisprudence relativement fournie, qui dans la grande majorité des cas a débouté le plaignant, au motif que les industries étaient vitales pour la croissance économique du pays et la satisfaction des besoins des individus. Aussi était-il parfaitement naturel que certains dussent en supporter les désagréments.
Afin de mieux cerner l'éveil de la conscience écologique de l'homme, il est possible de dégager deux, voire trois grandes étapes le caractérisant.
La première étape serait celle durant laquelle la détérioration de la nature est perçue comme un phénomène, localisé dans le temps et dans l'espace, nuisible dans le cas concret mais sans effets négatifs irréversibles et graves sur le plan national et encore moins sur le plan régional ou mondial. Si malgré tout, l'homme ressentait le besoin de réprimer les actes portant atteinte à la nature, c'était au même titre que la répression des actes qui affectaient d'autres biens juridiques concrets dont il jouissait et non en raison du danger que l'équilibre social, économique et spirituel courait.
L'homme ne se doutait toujours pas que l'environnement est constitué d'éléments finis, pondérables et limités, toujours persuadé que la capacité de régénération de la nature est sans limite. De nombreuses personnes, surtout scientifiques, ont tenté par des avertissements continus, de démontrer la fausseté de cette conception.
Il aura fallu l'explosion extraordinaire du développement industriel et technologique qui s'est opérée lors de la Seconde Guerre mondiale et la détérioration croissante de la biosphère pour que les efforts des écologistes aboutissent à ce que la communauté internationale prenne conscience du problème.
Il faut considérer la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement (CNUE), réunie à Stockholm en juin 1972, comme la date symbolique de cette prise de conscience d'un problème qui, après avoir connu des solutions éparses sur le plan régional, est élevé sur la scène internationale.
L'éveil fut cependant plus intense dans les pays où les problèmes provoqués par la civilisation industrielle et technologique existait avec acuité.
La Conférence de Stockholm marque le début de la deuxième étape. Elle reconnaît la relation entre l'environnement et le développement, l'un des thèmes fondamentaux du rapport de la Commission mondiale des Nations Unies pour l'environnement et le développement. Il faut cependant reconnaître qu'entre 1972 et 1985, l'intégration concrète des problèmes de développement et d'environnement dans la planification économique et l'élaboration des décisions de principe, sont presque demeurées lettre morte. Des progrès ont été faits dans certains cas, mais l'environnement de la planète terre s'est en général dégradé tout au long des années 80.
C'est autour du thème de l'appauvrissement de la couche d'ozone qu'un large consensus international s'est dégagé. Par conséquent, ce n'est pas un hasard si durant cette seconde étape, la communauté internationale s'est attelée sous les auspices du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) à l'élaboration d'instruments juridiques internationaux afin de lutter contre les menaces qui pèsent sur l'environnement, instruments dont le premier est relatif à la couche d'ozone. Il s'agit de la Convention de Vienne, suivie du Protocole de Montréal.
Lors de l'élaboration et de l'adoption de ces instruments (entre 1985 et 1989), des progrès ont été enregistrés, certes, mais ceux-ci demeurent bien en-deçà des ambitions et buts de la communauté internationale, et plus encore de ses besoins.
C'est pourquoi, une série d'instruments plus globaux quant aux objectifs, plus larges quant à la participation, plus aptes à répondre aux besoins des pays en développement, et surtout plus contraignants et efficaces sont adoptés. Il s'agit de la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, Convention cadre sur les changements climatiques, Convention sur la biodiversité et Convention sur la lutte contre la désertification.
Là encore - et c'est probablement la troisième étape - le bilan mitigé ajouté à des problèmes d'environnement de mieux en mieux évalués grâce aux connaissances scientifiques, ont conduit l'Assemblée générale des Nations Unies à convoquer une Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED) afin d'insuffler une nouvelle jeunesse à des principes d'environnement et de développement qui semblaient vieillis avant maturité.
L'un des grands mérites de cette Conférence qui s'est tenue en juin 1992 à Rio de Janeiro et qui n'a jamais réuni autant de Chefs d'état ou de Gouvernement, est d'avoir établi pour la première fois la relation entre les notions d'environnement et de développement.
Cette Déclaration consiste en un document de base posant les principes qui doivent régir les rapports entre l'homme et l'environnement. Ce document trace les lignes d'un développement durable, vise à assurer et à garantir l'avenir commun de l'humanité, tant dans le domaine de l'environnement que dans celui du développement et ce, en exhortant notamment les Etats à coopérer dans un esprit de partenariat mondial, sur la base du principe de la responsabilité commune mais différenciée.
Même si elle n'a pas de caractère contraignant, la Déclaration de Rio a pour but de promouvoir un nouveau mode de coopération international qui ne se limiterait plus au cadre de simples relations Nord-Sud.
Le programme d'Action 21 a défini des stratégies visant à enrayer les effets de la dégradation de l'environnement et à promouvoir un développement durable et écologiquement viable. Il prévoit un train complet de mesures pour l'avenir. Dans ce programme sont décrits les nombreuses activités que doivent entreprendre les gouvernements, les organisations internationales, les organisations non gouvernementales et le secteur privé.
Au-delà de son ambition légitime, le programme d'action 21 constitue un cadre original pour la mise en oeuvre d'un nouveau système de relations en faveur de la protection de l'environnement et d'un développement durable. Il dépasse le cadre traditionnel de l'aide qui n'est plus la base adéquate des relations entre pays riches et pays pauvres en substituant aux éléments traditionnels de nouveaux leviers de coopération.
Tout le programme d'Action 21 repose sur le concept du développement durable quel que soit le secteur concerné. Et parce que les télécommunications constituent un support et un vecteur de l'information à partir de laquelle l'action de l'homme doit normalement conduire à la réalisation du développement durable, elles forment un élément indissociable de cette stratégie. D'une certaine manière, les télécommunications sont pour l'information, ce que sont les rails pour le train.
Ceci nous permet d'affirmer que tout projet de développement durable ne saurait se réaliser sans le support des télécommunications.
Aussi est-il indiqué d'examiner, avec des exemples concrets, le rôle que jouent les télécommunications, au moyen de l'information qu'elles véhiculent sous forme écrite, orale, visuelle et électronique pour protéger l'environnement, utiliser les ressources naturelles de manière écologiquement rationnelle et pour promouvoir un développement économique durable.
En transportant des informations sous forme écrite, orale, visuelle et électronique, les télécommunications offrent une bonne solution de remplacement au transport de biens ou de personnes.
A cet égard, l'étude présentée par la délégation du Japon à la Conférence mondiale de développement des télécommunications de Buenos Aires apporte les premiers éléments de réponse aux problèmes complexes de l'encombrement des villes dans de nombreux pays développés et en développement.
L'étude préconise sinon le remplacement total des transports, du moins leur réduction substantielle, par les services directs de banque ou le télétravail. Elle subordonne à juste titre la faisabilité d'un tel projet à trois facteurs :
Le premier effet bénéfique de la réalisation de ce type de projet porte sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et plus particulièrement de CO2, ce qui entraînerait une réduction de la pollution atmosphérique et une protection de la couche d'ozone gravement affectée.
Le deuxième effet positif s'exerce sur l'énergie et contribue à en économiser la consommation.
Dans ce contexte, il convient de faire observer que les autorités françaises sont en train d'essayer une expérience originale qui consiste à faire installer dans les endroits névralgiques de plusieurs grandes villes françaises, des instruments sophistiqués à l'effet de mesurer le taux d'émission de gaz à effet de serre et notamment le niveau de pollution de l'air par le CO2. Transmises par un système électronique à un central, les données recueillies sont immédiatement publiées sous forme de bulletins accessibles au grand public.
Cette expérience a été mise en route, vraisemblablement en réponse à l'accroissement inquiétant du nombre de personnes admises dans des centres hospitaliers pour des difficultés respiratoires dues à la pollution de l'air et à des allergies nouvelles et dont les allergènes incriminés ne sont pas encore identifiés.
Ces phénomènes ne sont pas le monopole des pays industrialisés. Ils ont fait également leur apparition avec la même acuité dans certains pays en développement.
Par ailleurs et suite à l'appauvrissement de la couche d'ozone, le nombre de personnes atteintes du cancer de la peau ne cesse d'augmenter, ce qui rend urgent la prise de mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre tels que les CFC qui sont les premiers incriminés.
Les télécommunications peuvent contribuer directement à la réalisation de programmes en faveur de l'environnement.
Par exemple, la téléphonie et plus particulièrement la téléphonie rurale vise à enclencher, grâce à l'infrastructure qu'elle met en place, une dynamique de développement intégré multisectoriel, générateur d'emplois, de richesse et de bien-être durables.
A cet égard, le premier secteur à en tirer profit est celui de l'agriculture. L'amélioration de l'accès aux informations nécessaires pour promouvoir les méthodes d'exploitation, de commercialisation et de distribution de produits agricoles et d'autres produits manufacturés, est de nature à freiner l'exode rural, à fixer les populations dans leur environnement d'origine, à les inciter à s'attacher au travail de la terre, et en conséquence à décongestionner les grandes villes souvent surpeuplées; ce qui ne manquera pas de se traduire par une accélération de la croissance de l'économie rurale et partant, une amélioration des conditions de vie des populations rurales.
A cela s'ajoutent de toute évidence, tous les autres éléments du développement rural intégré tels que la construction de réseaux routiers, la mise en place de services publics, le drainage d'investissements tant nationaux qu'étrangers pour la création d'industries diverses, etc., et ce, pour répondre aux besoins des populations concernées.
Au plan culturel, le développement rural intégré se traduira par la création d'établissements scolaires, l'ouverture de bibliothèques publiques, de maisons de jeunes, de salles de cinéma, en un mot, il se traduira par la création de toute l'infrastructure favorisant l'accès à la culture et à l'éducation.
Au plan social, le réseau de télécommunications constitue un facteur déterminant pour la construction et le fonctionnement de centres de soins de base qui bénéficieront aux populations locales. A cet égard, il est important de rappeler que l'Union internationale des télécommunications et l'Organisation mondiale de la santé ont conclu récemment un accord aux termes duquel les deux parties coopéreront afin d'améliorer la qualité de vie des populations vivant en milieu rural et dans les zones reculées et dont les besoins en matière de soins de base ne sont pas satisfaits en fournissent aux centres de soins de base, des technologies de communications et d'informatique.
Les deux parties établiront entre leur Secrétariat respectif des relations spéciales de travail en vue d'assurer :
La télédétection recouvre l'ensemble des techniques mises en oeuvre pour l'étude de la surface de la terre ou l'atmosphère en utilisant les propriétés des ondes électromagnétiques émises, réfléchies ou diffusées par les différents corps observés.
La télédétection spatiale consiste à exploiter les données recueillies par satellites d'observation de la terre en vue d'en extraire des informations physiques, biologiques et humaines. Ces images apportent une vue d'ensemble sur de vastes territoires et permettent, grâce à leur répétitivité de suivre l'évolution de certains phénomènes telles que la désertification, la sécheresse, la pollution, l'utilisation des terres, l'urbanisation etc.
Confrontée notamment aux problèmes de désertification, de sécheresse et d'invasion de criquets pèlerins, l'Afrique pourrait tirer profit de systèmes de satellite de télédétection et de surveillance, tels que SPOT ou LANDSAT pour mieux lutter contre ces phénomènes.
L'efficacité des programmes de lutte contre ces phénomènes préoccupants pourrait être renforcée grâce à la technique de pointe de la télémétrie qui permet à partir de satellite de surveillance de mesurer avec précision la distance parcourue par tout élément mobile sur les surfaces de la terre et de l'eau. L'avantage de cette technologie pour l'Afrique est de permettre le contrôle de l'avancée du désert, de la perte d'une partie du couvert végétal, de l'élévation ou de l'abaissement du niveau des surfaces d'eau et ce, en mesurant les distances de tous les mouvements opérés. Cette technique pourrait jouer le rôle de système d'alerte précoce qui permettrait aux pays concernés de prendre, à temps, les mesures visant à juguler les phénomènes qui les menaceraient.
En Tunisie, par exemple, où a été créé en 1988 le Centre national de télédétection, cette technique a déjà positivement contribué à une meilleure gestion des ressources naturelles.
La télédétection a permis la cartographie des zones difficilement accessibles tel que le milieu marin. Dans le Golfe de Gabès, les images SPOT et LANDSAT ont mis en évidence la disparition du couvert végétal d'un des milieux halieutiques les plus riches du pays. Le recours aux images satellitaires pour l'étude de la désertification se justifie par la nécessité de disposer de données synoptiques et répétitives pour une étude dynamique des phénomènes. Ainsi, dans la région de Menzel Habib, des images d'archives LANDSAT et des images SPOT plus récentes ont permis d'étudier l'évolution du paysage sur une période de 10 années.
A partir des produits dérivés des images satellitaires tels que le modèle numérique du terrain, les cartes de pentes, etc. une étude des bassins versants a conduit à l'établissement de carte de zone vulnérables à l'érosion, première étape dans l'identification de sites potentiels pour l'implantation de retenues collinaires. Cette première étude sur la région de Béja est extensible à d'autres sites de la Tunisie et s'inscrit dans la lutte contre la sécheresse en zone semi- aride.
La possibilité de programmation urgente de satellite SPOT a permis la disponibilité d'images couvrant les zones sinistrées à la suite des inondations qui ont affecté le centre et le sud de la Tunisie en janvier 1990.
Une étude comparative de ces images avec celles acquises en juin 1988 a débouché sur la cartographie exhaustive des dégâts causés par les inondations.
En 1993, et en coopération avec le Centre des Nations Unies pour l'assistance environnementale d'urgence, le Ministère de l'environnement et de l'aménagement du territoire a procédé à une simulation d'accident routier provoqué par un camion citerne contenant des produits toxiques. Grâce aux télécommunications qui ont assuré la liaison par satellite entre le Centre qui se trouve à Genève et les équipes sur le terrain, la simulation en question a été une réussite totale.
Devant la complexité des circuits d'échange d'information, la rigidité et la lourdeur d'exploitation des plans et cartes traditionnels sur papier ou sur calque, la direction générale de l'aménagement du territoire a entrepris la mise en place progressive d'un système informatique, permettant d'échanger des données avec les différents opérateurs, de stocker, de manipuler, d'analyser, de croiser et de sélectionner des informations localisées et d'en dégager diverses traductions cartographiques.
Ce système d'informations géographiques permet d'obtenir des informations spatiales très fiables sur :
Presque chaque jour, il se produit dans le monde d'importants phénomènes climatiques ou météorologiques ou catastrophes naturelles. Avec l'appui précieux de l'Organisation météorologique mondiale, les services météorologiques et hydrologiques nationaux, dans le cadre de l'exécution du Programme climatologique mondial, se sont engagés dans un vaste programme comportant divers volets :
La surveillance en temps réel du temps et du climat de la planète existe depuis 1963, date à laquelle l'Organisation météorologique mondiale mettait en place la Veille météorologique mondiale. Celle-ci, composée du système mondial d'observation, du système mondial de télécommunications et du système mondial de traitement des données, permet d'échanger librement des milliers d'observations de l'atmosphère et des océans du globe, fournies par les services météorologiques et hydrologiques nationaux et provenant chaque jour de stations de mesure automatiques ou dotées de personnel, implantées sur terre et en mer, de satellites, de bouées réparties sur les océans et d'aéronefs.
Le système mondial de télécommunications remplit trois fonctions principales
Les résultats obtenus notamment par le système mondial de télécommunications sont encourageants quand bien même de vastes zones subsistent, notamment en Afrique, pour lesquelles les échantillonnages systématiques sont insuffisants. Aussi, des efforts supplémentaires doivent-ils être déployés pour rendre le système plus efficace.
Cela montre combien le rôle des télécommunications est crucial en matière de surveillance tant du système climatique que dans d'autres domaines afin, soit de prévenir les effets dévastateurs des phénomènes incriminés, soit de prendre en temps utile les mesures curatives appropriées.
De toute évidence, depuis la CNUED, la conception sectorielle du développement qui ne se préoccupait que de considérations mercantiles et de profit immédiat est désormais considérée de façon formelle, malgré certaines résistances dont on devine les mobiles, comme étant une démarche devant céder la place à celle qui conduit au développement durable multisectoriel, alliant la croissance économique et le bien être social à la protection de l'environnement.
Support et vecteur de l'information génératrice de développement durable, les télécommunications se trouvent par définition étroitement liées à toute action en rapport avec l'environnement.
Son rôle pour la protection de l'environnement est incontournable et l'on ne peut que se féliciter de cette évidence d'autant que l'urgence avec laquelle on est interpellé tous, autant que nous sommes, pour protéger notre planète terre des menaces qui pèsent sur elle, et la léguer aux générations futures qui nous la prêtent, ne souffre aucun laxisme ni aucune tergiversation. Avec le niveau de développement qu'elles ont atteint, les technologies modernes des télécommunications qui sont en train de nous faire passer de l'économie industrielle à l'économie de l'information, nous offrent des moyens considérables pour relever le défi.
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