Pour les dirigeants du secteur, les priorités sont la recherche-
développement dans le domaine de la 5G et la normalisation
de cette technologie
Les directeurs techniques mettent en avant les priorités stratégiques
pour la normalisation à l'UIT
Budapest, le 14 octobre 2015 – Les directeurs techniques de
grandes sociétés du secteur des technologies de l'information et de la
communication (TIC) ont réaffirmé que la recherche-développement concernant
la 5G, ainsi que les travaux connexes de normalisation, seront leur toute
première priorité au cours des cinq prochaines années. Ils ont en outre défini
d'autres thèmes revêtant une importance stratégique particulière pour
l'industrie, à l'approche de l'ère de la 5G, en l'occurrence l'interopérabilité
des services dans les environnements hybrides fixe-mobile, la confiance dans
l'infrastructure de l'information et les solutions à code source ouvert.
Quatorze dirigeants d'entreprises du secteur des TIC, ainsi que l'équipe de
direction stratégique du Secteur de la normalisation des télécommunications de
l'UIT (UIT-T) se sont rassemblés dans le cadre de la septième réunion annuelle
des directeurs techniques, tenue pendant
ITU Telecom World 2015, à Budapest (Hongrie), du 12 au 15
octobre.
Les
participants à la réunion des directeurs techniques ont
publié un
communiqué mettant en avant les dernières tendances du
secteur des TIC, et – c'est là qu'intervient l'UIT – les besoins de
normalisation en conséquence.
"Les TIC sont appelées à jouer un rôle crucial pour orienter le monde sur la
voie du développement durable et capable d'adaptation", a dit le Secrétaire
général de l'UIT Houlin Zhao en s'adressant aux participants à cette réunion". Je
félicite les directeurs techniques de reconnaître l'importance des villes
intelligentes, des applications de l'Internet des objets et des systèmes 5G –
avancées technologiques fondamentales qui aideront à atteindre les 17 Objectifs
de développement durable adoptés par les dirigeants du monde entier réunis aux
Nations Unies en septembre dernier".
En 2012, l'UIT a mis en place un programme sur les
Télécommunications mobiles internationales (IMT) à l'horizon 2020 et au-delà)
qui définit le cadre des travaux de recherche-développement sur la 5G dans le
monde. Le Secteur des radiocommunications de l'UIT (UIT-R) coordonne les
activités de normalisation des systèmes mobiles 5G à l'échelle internationale.
L'UIT-T est appelé à jouer un rôle analogue pour ce qui est des technologies et
des architectures relatives aux éléments filaires des réseaux 5G.
Il est prévu que les systèmes 5G fournissent des moyens de
communication évolutifs à partir de 2020. La virtualisation, qui sera au coeur
des réseaux 5G, leur confèrera la souplesse voulue pour qu'ils s'adaptent à
l'évolution des prescriptions de service. Les directeurs techniques ont souligné
que la 5G impliquera une évolution des concepts et des architectures des réseaux
centraux et ont salué les efforts déployés par le
Groupe spécialisé de l'UIT-T sur les IMT-2020 pour
recueillir l'avis des experts sur la contribution de l'UIT‑T, par ses activités
de normalisation, à cette évolution. Les directeurs techniques ont en outre
accueilli favorablement la démarche du
Groupe ad hoc
du Directeur du TSB sur les droits de propriété intellectuelle, qui
a récemment accepté d'examiner les stratégies potentielles de gestion des droits
de propriété intellectuelle pour les normes applicables à la 5G, ainsi que les
interactions entre ces droits et les solutions logicielles à code source ouvert
dans le contexte de la normalisation.
L'interopérabilité des services dans des environnements hybrides fixe-mobile,
y compris pour l'Internet des objets, sera indispensable à la prise en charge
d'une vaste gamme de services très performants. Les directeurs techniques ont
reconnu qu'il fallait élargir l'accès aux services bidirectionnels très
performants. Ils ont par ailleurs invité l'UIT-T à encourager les activités en
matière de normalisation, de tests et d'interopérabilité nécessaires pour
stimuler le déploiement de ces services dans des domaines tels que la voix et la
vidéo. Ils ont aussi insisté sur la nécessité de surmonter les obstacles à
l'interopérabilité dans le contexte de l'Internet des objets (IoT). Constatant
que des plates-formes IoT sont en cours de mise en place de manière segmentée,
pour répondre aux besoins de chaque secteur d'activité vertical, les directeurs
techniques ont encouragé l'UIT-T à axer ses travaux de normalisation en la
matière sur les méthodes permettant de faciliter l'interopérabilité entre ces
différents segments.
Le renforcement de la confiance des utilisateurs envers les systèmes de
télécommunication et les TIC permettra à ces derniers d'élargir la portée de
leurs interactions avec la société de l'information. Les directeurs techniques
ont convenu que la confiance devait être considérée comme une composante clé des
principes fondamentaux de conception de la future infrastructure des TIC. Ils
ont proposé à l'UIT-T de l'aider à élaborer les cadres requis pour assurer la
confiance dans des domaines comme l'Internet des objets, l'informatique en nuage
et les méga-données, considérant les nouveaux modèles économiques qui se font
jour comme faisant partie intégrante de "l'économie du partage".
Les logiciels à code source ouvert reposant sur des composantes
d'infrastructures virtualisées jouent un rôle croissant dans les réseaux. De
l'avis des directeurs techniques réunis à Budapest, la collaboration entre les
spécialistes de la normalisation et ceux des logiciels à code source ouvert
imprimera un nouvel élan à la convergence des TIC. Ces directeurs ont encouragé
le Secteur UIT-T à réfléchir à la façon dont il pourrait répondre aux besoins de
ces spécialistes, les principaux domaines de collaboration étant la
virtualisation des fonctions réseau, la création de réseaux pilotés par logiciel,
l'informatique en nuage, l'Internet des objets et le codage vidéo. Les
directeurs techniques ont en outre constaté que la mise en œuvre de logiciels à
code source ouvert pour certaines normes très importantes de l'UIT-T pourrait
renforcer le poids de ces normes, élargir leur champ d'application et faciliter
leur déploiement.
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