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Bridging the Standardization Gap

Le Secteur de la normalisation des télécommunications de l'Union internationale des télécommunications (UIT-T) reste à l'avant-garde des activités menées pour accroître la capacité des pays en développement de participer pleinement à l'élaboration et à la mise en œuvre de normes applicables aux technologies de l'information et de la communication (TIC). L'écart entre les capacités normatives des différents pays reste l'un des facteurs expliquant la fracture numérique persistante entre pays développés et pays en développement et les possibilités moindres sur les plans du développement économique et de l'innovation technologique. Conformément à la Constitution de l'Union, dispose l'UIT‑T devrait toujours tenir compte, dans ses travaux, des préoccupations des pays en développement.

Ainsi, la Conférence de plénipotentiaires tenue à Marrakech en 2002 a adopté sa Résolution 123 par laquelle elle a demandé la mise en œuvre d'initiatives permettant de réduire l'écart qui existe en matière de normalisation entre pays en développement et pays développés. La 18ème Conférence de plénipotentiaires, qui a eu lieu en 2010 à Guadalajara, a adopté une version révisée de cette Résolution 123 intitulée "Réduire l'écart qui existe en matière de normalisation entre pays en développement et pays développés". La place importante que l'UIT accorde à la normalisation et aux pays en développement s'inscrit dans la droite ligne des questions traitées aux première et seconde phases du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI), organisées par l'UIT à Genève (Suisse) en décembre 2003 et à Tunis (Tunisie) en novembre 2005.

La Déclaration de principes adoptée par le SMSI à Genève a établi que la normalisation est non seulement une composante fondamentale de la société de l'information, mais aussi une condition préalable à la diffusion de technologies de l'information et de la communication abordables et accessibles dans les pays en développement: La normalisation est l'un des éléments constitutifs essentiels de la société de l'information. Il faudrait mettre l'accent tout particulièrement sur l'élaboration et l'adoption de normes internationales. L'élaboration et l'utilisation de normes ouvertes, compatibles, non discriminatoires et axées sur la demande qui tiennent compte des besoins des usagers et des consommateurs constituent un élément capital pour développer et diffuser les TIC et en rendre l'accès plus abordable, en particulier dans les pays en développement. Les normes internationales ont pour objet de créer des conditions permettant au consommateur d'avoir accès aux services, partout dans le monde, et quelle que soit la technologie utilisée.

La Résolution 44 "Réduire l'écart qui existe en matière de normalisation entre pays en développement et pays développés" a été adoptée par l'Assemblée mondiale de normalisation des télécommunications en 2004 à Florianópolis (Brésil), puis révisée par cette même Assemblée en 2008 à Johannesburg (République sudafricaine). Le plan d'action défini dans cette Résolution de l'AMNT (Johannesburg, 2008) comprend quatre grands programmes à l'intention des pays en développement:

  1. Renforcement des capacités de normalisation
  2. Aider les pays en développement à accroître les efforts concernant l'application des normes
  3. Développement des ressources humaines
  4. Groupes phares chargés de réduire l'écart en matière de normalisation

Par ailleurs, l'AMNT-08 a adopté la Résolution 56 par laquelle elle a demandé que les vice-présidents du Groupe consultatif de la normalisation des télécommunications (GCNT), qui sont nommés sur la base d'une représentation régionale, et les vice-présidents des commissions d'études provenant de pays en développement se voient confier des responsabilités spécifiques permettant de renforcer la participation des pays en développement aux travaux de normalisation de l'UIT-T. Ces vice-présidents sont notamment chargés de mobiliser les membres de l'UIT dans les régions pour qu'ils participent activement aux travaux de normalisation de l'UIT, d'établir des rapports relatifs à la participation destinés à l'organe de l'UIT pour la région considérée et d'élaborer un véritable programme de mobilisation pour leurs régions respectives.

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