Ordre du jour

Le Dr Bilel Jamoussi, ingénieur et diplomate distingué, est le directeur adjoint du Bureau de normalisation des télécommunications de l'UIT et chef du Département des groupes d'études et des politiques (SPD) à Genève, en Suisse.

Sa mission première est d’établir les normes internationales essentielles pour assurer l’interopérabilité des télécommunications et des TIC à l’échelle mondiale, de promouvoir une connectivité universelle et significative et de défendre une transformation numérique durable.

Les principales réalisations sous son mandat ont été l’élaboration de nouvelles normes importantes, la garantie d’un engagement accru de l’industrie, le renforcement de la coopération avec d’autres organismes de normalisation, ainsi que la direction des discussions sur les technologies émergentes et la création de partenariats stratégiques.

Avant 2010, il a occupé des postes de direction, notamment celui de directeur des normes chez Nortel, et a contribué à plus de 90 organismes internationaux de normalisation. Titulaire d'un doctorat en génie informatique de l'Université d'État de Pennsylvanie, il est membre senior de l'IEEE et a siégé au conseil des gouverneurs de l'IEEEESA. Figure incontournable du secteur mondial des TIC, il intervient régulièrement comme conférencier lors d'événements comme le Forum mondial sur la cybersécurité et est fréquemment interviewé par les principaux médias.

Parlant couramment l'arabe, le français et l'anglais, avec des connaissances en espagnol et en allemand, la perspective mondiale de Bilel a été façonnée par sa vie et son travail en Tunisie, au Canada, aux États-Unis et en Suisse.

Fabienne Pierre est coordinatrice du Partenariat pour la connaissance sur la croissance verte (GGKP), une initiative qui réunit le PNUE, l'OCDE, l'ONUDI, la Banque mondiale et le Global Green Growth Institute. Le GGKP vise à doter tous les acteurs des connaissances les plus pertinentes pour mener des actions ciblées et maximiser l'impact de la transition vers une économie plus verte.

Fabienne Pierre a plus de 15 ans d'expérience au sein du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), où elle a facilité la coopération entre les acteurs clés – gouvernements, secteur privé, société civile, universités et agences des Nations Unies – afin de catalyser les transformations des politiques et des marchés nécessaires à une économie verte et circulaire. Cela comprend la promotion d'une gouvernance inclusive, la collaboration, le partage des connaissances et le renforcement des capacités par le biais de programmes et d'initiatives multipartites mondiaux qui favorisent la conception et l'adoption de politiques, de normes et de pratiques de durabilité fondées sur la science dans les secteurs et chaînes de valeur à fort impact. Politologue et linguiste de formation, elle est titulaire d'un doctorat en sciences sociales spécialisé en coopération multilatérale et en communication pour le développement durable.

Consultant international et expert en technologies émergentes
• Organisations multilatérales
• Entreprises privées

Ancien ministre de la Technologie et des Télécommunications du Costa Rica
Professeur à l'Université latine du Costa Rica
Source médiatique reconnue et chroniqueur d'opinion
Conférencier international

Laura Cyron est économiste appliquée à la CNUCED. Elle y allie recherche, analyse quantitative et expertise politique pour accompagner les pays dans la construction d'un commerce électronique et d'économies numériques inclusifs et durables. Elle collabore à des publications phares et a représenté la CNUCED dans des enceintes internationales telles que le G20 et les BRICS. Avant d'occuper son poste actuel, elle a contribué aux travaux de la CNUCED sur la science, la technologie et l'innovation et a apporté son soutien à la Commission de la science et de la technique au service du développement des Nations Unies. Titulaire d'un doctorat en économie du développement de l'Institut de hautes études internationales et de recherche de Genève, elle a publié dans des revues à comité de lecture et contribué à de nombreuses publications politiques des Nations Unies.

Jean Manuel Canet est Senior Manager en charge du Climat et de la Biodiversité au sein de la Direction RSE du Groupe Orange. Il a développé une expertise dans l'évaluation de l'impact environnemental des biens, services et organisations TIC. Il a précédemment dirigé de nombreux projets d'évaluation et de réduction des émissions de GES liées aux technologies de l'information, pour des clients tels que le Parlement européen, France Télévisions ou Zurich Financial Services. Il est vice-président du groupe de travail 3 du SG5 de l'UIT-T sur « Changement climatique, adaptation, atténuation et émissions nettes nulles » et rapporteur de la question « Évaluation de l'impact des télécommunications/TIC sur le changement climatique, la biodiversité et l'environnement, y compris l'influence sur d'autres secteurs ». Il a été membre du groupe consultatif de l'initiative « Momentum for Change » de la CCNUCC. Jean-Manuel est diplômé de Télécom ParisTech et du MBA du Collège des Ingénieurs. Il est titulaire d'un certificat en comptabilité carbone de l'Agence nationale de l'énergie et de l'environnement (ANEE) et d'un certificat en finance carbone de Carbone 4 Academy.

Rosendo est cofondateur de Resilio, une spin-off de l'EPFL dédiée au développement d'outils permettant d'évaluer et de réduire l'impact environnemental des technologies numériques. Resilio construit la plus grande base de données environnementales pour le secteur des TIC – db.resilio.tech – et développe une suite de solutions logicielles d'analyse du cycle de vie. Depuis janvier 2025, l'entreprise développe également des outils et des ensembles de données pour évaluer les émissions environnementales des grands modèles linguistiques (LLM) et d'autres systèmes d'IA, afin de fournir des informations transparentes sur l'empreinte environnementale de l'intelligence artificielle.

Rosie McDonald est chargée de mission Changement climatique au sein du Bureau de développement des télécommunications de l'UIT. Elle soutient les efforts de l'UIT en matière de transformation numérique verte en fournissant des recherches, des outils et des services de renforcement des capacités pour relever les défis environnementaux liés au changement climatique et aux déchets électroniques. Ses travaux portent sur le suivi des émissions de gaz à effet de serre et des engagements climatiques du secteur des TIC, ainsi que sur le renforcement des capacités en matière de données et de statistiques sur les déchets électroniques dans le cadre du Partenariat mondial pour les statistiques sur les déchets électroniques (GESP). Avant de rejoindre l'UIT, elle a travaillé au sein de la branche scientifique et technique du Secrétariat des Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm (BRS), et a également été modélisatrice pour le secteur de l'utilisation des terres, du changement d'affectation des terres et de la foresterie (UTCATF) de l'inventaire national des gaz à effet de serre du Royaume-Uni. Dans l'enseignement supérieur, elle a acquis une expérience dans la vulgarisation des STEM et dans l'enseignement des statistiques environnementales et des SIG. Elle est titulaire d'un doctorat en sciences de l'environnement du Centre d'écologie et d'hydrologie du Royaume-Uni et d'une maîtrise en protection et gestion de l'environnement de l'Université d'Édimbourg (Royaume-Uni).

María Cristina Cárdenas Peralta est responsable des partenariats avec le secteur public pour
Amérique latine et Caraïbes à Coursera, où elle collabore avec
gouvernements et organisations pour favoriser le développement des compétences numériques dans l'ensemble du
région.

Avant de rejoindre Coursera, elle a fondé 3C Innovation for Human Development, une
cabinet de conseil axé sur l'intégration de la technologie et le développement des compétences numériques en latin
L’Amérique, avec un accent sur l’éducation et l’emploi.
Elle a de l’expérience dans le secteur public, ayant occupé le poste de coordinatrice générale de
@prende.mx, une initiative du ministère de l'Éducation publique du Mexique dédiée à
l'innovation pédagogique par la technologie. Elle a également contribué au National
Stratégie numérique au Cabinet du Président du Mexique, axée sur l'amélioration
l'éducation par le biais des outils numériques. À l'international, elle a travaillé à l'Inter-American
Banque de développement international (BID) à Washington, DC

Cristina est titulaire d'un diplôme en économie de l'ITAM et d'une maîtrise en économie de
l'Université d'Essex au Royaume-Uni. Elle est également activement impliquée dans la vie sociale.
initiatives d'impact, en tant que membre fondateur du Conseil consultatif de
CONECTADAS, membre du comité directeur de MXDC.org, et collaborant avec
Christel House International et Casa de María, un centre de réhabilitation pour jeunes.

LinkedIn : www.linkedin.com/in/mariacristinacardenasperalta

Carlos Ruiz-Garvia travaille au secrétariat de la CCNUCC (ONU Changements climatiques) depuis 14 ans et dirige actuellement l'unité du Comité d'adaptation à Bonn, en Allemagne. Auparavant, il a dirigé les centres de collaboration régionaux de la CCNUCC pour l'Amérique latine et les Caraïbes et géré le Pôle mondial d'innovation, promouvant le développement sobre en carbone, la résilience climatique et les stratégies climatiques collaboratives. Avant de rejoindre la CCNUCC, Carlos a contribué à la Fundación Chile, à Repsol-Andina, à la FAO Bolivie et à l'Institut interaméricain de recherche sur les changements mondiaux au Mexique. Il a également été directeur des opérations chez Assurance Services International GmbH, en Allemagne.

Carlos est titulaire d'un diplôme d'ingénieur forestier de l'Université de Concepción, au Chili, d'un doctorat et d'une maîtrise en foresterie de l'Université de Göttingen, ainsi que de certificats en gestion de projet et en économie de Harvard. Son mémoire de master lui a valu le prix d'excellence IUFRO en sciences forestières en Australie.

Jean Manuel Canet est Senior Manager en charge du Climat et de la Biodiversité au sein de la Direction RSE du Groupe Orange. Il a développé une expertise dans l'évaluation de l'impact environnemental des biens, services et organisations TIC. Il a précédemment dirigé de nombreux projets d'évaluation et de réduction des émissions de GES liées aux technologies de l'information, pour des clients tels que le Parlement européen, France Télévisions ou Zurich Financial Services. Il est vice-président du groupe de travail 3 du SG5 de l'UIT-T sur « Changement climatique, adaptation, atténuation et émissions nettes nulles » et rapporteur de la question « Évaluation de l'impact des télécommunications/TIC sur le changement climatique, la biodiversité et l'environnement, y compris l'influence sur d'autres secteurs ». Il a été membre du groupe consultatif de l'initiative « Momentum for Change » de la CCNUCC. Jean-Manuel est diplômé de Télécom ParisTech et du MBA du Collège des Ingénieurs. Il est titulaire d'un certificat en comptabilité carbone de l'Agence nationale de l'énergie et de l'environnement (ANEE) et d'un certificat en finance carbone de Carbone 4 Academy.

M. Yamamoto a travaillé chez NTT, Inc., où il a participé à la recherche et au développement dans les domaines de la qualité et du trafic des communications, de l'architecture réseau et des activités de normalisation internationale. Depuis 2015, il est le principal agent de liaison de l'entreprise aux États-Unis, représentant l'entreprise auprès de divers organismes de normalisation américains, tels que la TIA, l'ATIS, le Broadband Forum, le MEF et l'IEEE, ainsi que d'organisations OSS comme la Linux Foundation. Il a également contribué à la diffusion des résultats de recherche de l'entreprise dans le monde entier. Il a également activement contribué au financement de la recherche, notamment en obtenant des fonds de recherche dans le domaine quantique auprès de la National Science Foundation (NSF).

En 2023, il a été nommé directeur du Bureau de normalisation, qui supervise l'ensemble de la planification et des activités de normalisation du groupe NTT, et a participé à la gestion globale des activités de normalisation internationale du groupe. Il a également occupé divers postes de normalisation internationale au Japon et à l'étranger, notamment ceux de président du groupe de travail WTSA 1 de la Télécommunauté Asie-Pacifique (APT), de membre du comité technique de l'électronique et du comité technique des technologies de l'information du Comité japonais des normes industrielles (JISC), de membre du comité de correspondance de haut niveau de la CEI et du comité de correspondance du Conseil de stratégie de marché (MSB), de président du comité technique IOWN GF du Comité des télécommunications (TTC) et de responsable du groupe consultatif sur la coopération internationale.

Sara Ballan dirige la ligne d'activité numérique verte de la Banque mondiale, vice-présidence de la transformation numérique.

Elle aide les pays à élargir l'accès au numérique grâce à des investissements numériques économes en ressources et à une utilisation efficace des technologies numériques pour des applications écologiques. Sara est basée à Washington DC après avoir vécu au Kenya pendant plusieurs années. Elle a rejoint la Banque après avoir travaillé dans une start-up axée sur l'IA et a occupé des postes axés sur l'innovation dans les secteurs public et privé.

Le Dr Leonidas Anthopoulos est professeur de commerce électronique à l'Université de Thessalie, en Grèce. Au cours de sa mission actuelle et de ses précédents postes (conseiller expert au ministère grec des Affaires étrangères, conseiller spécial du maire de Trikala, en Grèce, et chef de projet TIC chez Information Society SA (Grèce), il a planifié et supervisé plusieurs projets majeurs, notamment la ville intelligente de Trikala.

Il est directeur de l'Institut de recherche « Systèmes de production intelligents et villes intelligentes » et directeur du programme de troisième cycle en gestion agile à l'Université de Thessalie, en Grèce.

Il est membre de nombreux comités, notamment pour l'UIT (rapporteur du Q13 du SG5), il est le chef du groupe de travail des villes intelligentes et durables pour les normes grecques, le rédacteur en chef adjoint de la revue IET Smart Cities, etc.

Il est l'auteur et l'éditeur de plusieurs collections de livres, qui peuvent être localisées dans Cities, Technological Forecasting and Social Change and Government Information Quarterly (ElSevier), ACM Computing Surveys monograph pour Springer, etc. Ses intérêts de recherche concernent, entre autres, la ville intelligente, le gouvernement électronique, l'architecture d'entreprise, la gestion stratégique, etc.

Reyna Úbeda a étudié l'ingénierie industrielle et obtenu un master en management international à l'Université d'économie et d'environnement de Nürtingen-Geislingen en 2014. Elle a rejoint le Bureau de normalisation de l'UIT en 2015. Elle est ingénieure au sein du Groupe d'études 5 de l'UIT-T sur l'environnement, les champs électromagnétiques, l'action climatique et l'économie circulaire. Reyna parle anglais, espagnol et allemand.

Yolanda Martínez est une experte en transformation numérique avec plus de 20 ans d'expérience dans la conduite d'initiatives de transformation numérique dans les secteurs public et privé, aux niveaux international, national et local. Responsable du développement numérique en Amérique latine et dans les Caraïbes à la Banque mondiale, elle dirige une équipe pluridisciplinaire qui collabore avec les gouvernements pour faire progresser leurs programmes de transformation numérique. Dans le secteur public, Yolanda a dirigé la stratégie numérique nationale du Mexique, l'unité fédérale de gouvernement numérique et le programme de la ville numérique de Zapopan. Dans le secteur privé, elle a piloté plusieurs projets de transformation numérique chez Deloitte Consulting. À l'international, Yolanda a piloté l'initiative GovStack au siège de l'UIT en Suisse et dirigé le bureau de la Banque interaméricaine de développement (BID) au Chili. Experte en la matière, Yolanda a collaboré avec diverses agences des Nations Unies et l'OCDE pour évaluer les stratégies de gouvernement numérique dans plus de 50 pays. Reconnue comme une autorité mondiale en matière de transformation numérique, elle a été nommée parmi les 20 meilleurs influenceurs mondiaux du gouvernement numérique par @political et a été présentée par WIRED comme une « femme pionnière de l'Amérique latine et des Caraïbes en matière d'IA » en 2024. Yolanda est titulaire d'un doctorat en société de la connaissance et de l'information de l'Universitat Oberta de Catalunya et d'une maîtrise en politique publique et gestion de l'université Carnegie Mellon en tant que boursière Fulbright.

Maria Teresa Pisani est cheffe par intérim de la Section de la facilitation des échanges à la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (CEE-ONU). Elle y dirige les travaux sur les politiques et les normes pour la facilitation du commerce durable et numérique. Elle gère actuellement une initiative mondiale multipartite sur les chaînes de valeur vertes et inclusives dans les secteurs clés de la transition circulaire. À la CEE-ONU depuis 2011, elle se concentre sur la gouvernance commerciale et environnementale. Avant de rejoindre l'ONU, Maria Teresa a travaillé à la Commission européenne et à l'OIT, et a géré des projets financés par la Banque mondiale pour des réformes institutionnelles dans les économies émergentes du monde entier.

Thomas Ebert travaille à l'Agence allemande pour l'environnement depuis 2018 en tant que chargé de recherche et de politique en matière de politique des produits et d'économie circulaire. En septembre 2023, il a rejoint la DG CONNECT de la Commission européenne en tant qu'expert national détaché, spécialisé dans la transition durable et numérique.

Mme Cenni est chargée de programme au sein de la Branche Science et Assistance Technique. Elle est le point focal pour l'assistance technique de la Convention de Bâle et responsable de l'assistance technique en cas d'urgence au sein du Secrétariat. Elle coordonne le Partenariat pour l'action sur les défis liés aux déchets électroniques (PACEII) et est également le point focal des activités du BRS en Amérique latine et dans les Caraïbes. Mme Cenni est l'une des auteures du MOOC « E-waste Challenge » et a par le passé coordonné le programme d'assistance Probo Koala en Afrique, le programme E-waste Africa et les programmes Mercure et Plomb de la Convention de Bâle, facilitant des projets en coopération avec les Centres régionaux de Bâle.

Avant de rejoindre le PNUE, Mme Cenni était responsable environnement d'une entreprise chimique du secteur du traitement des eaux usées, où elle était responsable du système de gestion environnementale, conformément aux normes ISO 14000. Au PNUE, elle a participé au portefeuille d'activités israélo-palestiniennes de la branche Gestion des catastrophes et des situations post-conflit. De nationalité italienne, Mme Cenni est titulaire d'un master en sciences de l'environnement et a étudié à l'Université de Bologne, en Italie, et à l'Université de Lund, en Suède, où elle s'est spécialisée en toxicologie marine.

L'ingénieure Hoda Shakra est responsable des relations industrielles et extérieures de l'Initiative « Générations de l'Égypte numérique » au ministère des Communications et des Technologies de l'information (MCIT) d'Égypte. À ce titre, elle pilote le développement de partenariats stratégiques avec des entreprises nationales et internationales du secteur des TIC, des institutions financières et des organisations internationales afin de soutenir la mise en œuvre de la Stratégie TIC 2030 de l'Égypte.

En 2024, l'ingénieure Shakra a été nommée experte en déchets électroniques au ministère de l'Environnement pour un projet financé par le FEM intitulé « Amélioration de la gestion des déchets électroniques et des déchets médicaux pour la réduction des émissions de polluants organiques persistants (UPOP) ». En reconnaissance de son expertise en matière de développement numérique durable, elle a été nommée en 2025 par le MCIT co-rapporteur de la question 7/5 de l'UIT-T, portant sur « Déchets électroniques, économie circulaire et gestion durable de la chaîne d'approvisionnement ».

L'ingénieure Shakra possède plus de 15 ans d'expérience dans les domaines des TIC vertes, de la gouvernance environnementale et de l'innovation numérique. Auparavant, elle était superviseure du programme TIC vertes au MCIT, où elle a travaillé en étroite collaboration avec le ministère de l'Environnement afin de promouvoir l'utilisation des TIC dans l'adaptation et l'atténuation du changement climatique, tout en promouvant des pratiques durables de gestion des déchets électroniques. Elle a également travaillé avec le PNUD en tant que responsable technique pour un important projet financé par le FEM visant à réduire les émissions non intentionnelles de POP provenant des déchets médicaux et électroniques.

Tout au long de sa carrière, l'ingénieure Shakra a contribué à l'élaboration de stratégies nationales, de cadres politiques, de directives techniques et d'instruments législatifs liés aux TIC vertes et aux déchets électroniques. Elle a représenté l'Égypte dans de nombreux forums internationaux et a été rapporteure associée de la Commission d'études 5 de l'UIT-T sur les « TIC et l'environnement ».

Elle est titulaire d'un baccalauréat en génie des systèmes informatiques (2004) et d'une maîtrise en gestion de la technologie (2016).

Laura Cyron est économiste appliquée à la Commission des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED). Elle y allie recherche, analyse quantitative et expertise politique pour accompagner les pays dans la construction d'un commerce électronique et d'économies numériques inclusifs et durables. Elle collabore à des publications phares et a représenté la CNUCED dans des enceintes internationales telles que le G20 et les BRICS. Avant d'occuper son poste actuel, elle a contribué aux travaux de la CNUCED sur la science, la technologie et l'innovation et a apporté son soutien à la Commission des Nations Unies pour la science et la technique au service du développement. Titulaire d'un doctorat en économie du développement de l'Institut de hautes études internationales et de recherche de Genève, elle a publié dans des revues à comité de lecture et contribué à de nombreuses publications politiques des Nations Unies.