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La Commission des Nations Unies sur le large bande attire l'attention
des responsables gouvernementaux sur le potentiel du large bande
en tant que puissant catalyseur du développement
Les réseaux et services à haut débit sont essentiels pour répondre aux
Objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies
Dubaï, le 14 mars 2016 – A sa 13ème réunion plénière tenue
hier à Dubaï (Emirats arabes unis), la
Commission des
Nations Unies "Le large bande au service du développement durable" est
parvenue à un consensus sur la nécessité de définir une nouvelle série de cibles
pour la connectivité, afin d'aider les gouvernements à exploiter plus
efficacement les réseaux et services large bande pour progresser encore sur la
voie de la réalisation des 17 Objectifs de développement durable.
Les membres de la Commission sont convenus que les réseaux, services et
applications large bande ont un potentiel considérable et permettent d'obtenir
des résultats spectaculaires dans les domaines de l'éducation et de la santé
ainsi que sur le plan de la croissance socio-économique. Il a été souligné lors
d'une
réunion informelle tenue récemment par les membres de la Commission, à
l'occasion du Forum économique mondial de Davos, que le fait de connecter
ceux qui ne le sont pas encore et de créer suffisamment de possibilités
d'investissement pour déployer des réseaux, services et applications large bande
dans le monde entier serait déterminant pour atteindre les 17 objectifs à
l'échelle mondiale.
Les discussions qui ont eu lieu à Dubaï concernant les nouvelles cibles
possibles ont fait ressortir l'importance de la définition de nouvelles cibles
pour mesurer l'utilisation de certains services publics utilisant le large bande,
du choix d'indicateurs statistiques permettant d'évaluer avec précision l'accès
au large bande au niveau des pays et des communautés et du choix des sources de
données et des méthodes à retenir pour procéder à des mesures exactes et fiables.
Les membres de la Commission ont également reconnu qu'il était important que
chaque pays établisse un tableau de bord national sur le numérique, afin de
pouvoir mesurer les progrès accomplis au niveau national dans la réalisation des
objectifs en matière de large bande.
Les
quelque 60 dirigeants et experts représentant les pouvoirs publics, des
organismes des Nations Unies, la société civile et un large éventail de secteurs
d'activité économique vont à présent se mettre au travail pour définir en
matière de connectivité large bande des objectifs concrets et mesurables,
susceptibles d'être adoptés à la prochaine réunion plénière de la Commission qui
se tiendra à New York en septembre.
“Un accord sur de nouvelles cibles en septembre serait un nouveau pas en
avant important vers la concrétisation du projet de la Commission visant à "mettre
le large bande à la portée de tous", a déclaré Houlin Zhao, Secrétaire général
de l'UIT, qui assure la coprésidence de la Commission, aux côtés de la
Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova. "Le large bande peut permettre
d'avancer plus rapidement sur la voie de la réalisation des 17 ODD et les
nouveaux réseaux et services large bande sont appelés à jouer un rôle
déterminant dans le domaine de l'éducation, des soins de santé et de la
fourniture des services sociaux de base, en particulier pour les communautés
systématiquement désavantagées."
L'UIT suit déjà l'évolution de la situation en ce qui concerne le déploiement
du large bande dans le rapport annuel de la Commission "La
situation du large bande", qui comprend un classement des pays dans le monde
pour ce qui est de la politique relative au large bande, de l'accessibilité
financière et de l'adoption du large bande.
"Le monde est à la croisée d'avancées technologiques qui peuvent ouvrir de
vastes horizons pour la croissance et le développement", a déclaré Irina Bokova,
Directrice générale de l'UNESCO. "Aujourd'hui encore, 1,3 milliard de personnes
ne sont toujours pas reliées à l'électricité, et plus de quatre milliards de
personnes n'ont pas accès à l'internet. L'accès et la connectivité sont
absolument essentiels pour les sociétés partout dans le monde", a-t-elle ajouté.
"C'est la raison pour laquelle le message de la Commission sur le large bande au
service du développement durable revêt autant d'importance."
Il ressort de la
dernière édition du rapport de la Commission – La situation du large bande,
publiée en septembre dernier, que l'Internet large bande ne bénéficie pas à ceux
qui en auraient pourtant le plus besoin. Cinquante-sept pour cent de la
population mondiale n'est toujours pas connectée et est ainsi privée des
avantages économiques et sociaux considérables qu'offre l'Internet.
Créée en 2010, la Commission sur le large bande est un organe de haut niveau
axé sur la promotion du large bande en tant qu'accélérateur du développement
dans le monde. Elle est présidée conjointement par M. Paul Kagame, Président du
Rwanda, et par M. Carlos Slim Helú (Mexique).
Dernièrement, la Commission a accueilli dix nouveaux membres de haut rang, à
savoir:
- Abdulaziz Salem Al Ruwais, Gouverneur,
Commission des communications et des technologies de
l'information, Arabie saoudite
- Jean-Yves Charlier, P.-D. G., VimpelCom
- Scott Gegenheimer, P.-D. G., Zain Group
- Mats Granryd, Directeur général, GSMA
- Baronne Beeban Kidron, éminente
réalisatrice et militante de l'initiative 5Rights
- Philipp Metzger, Directeur général, Office
fédéral suisse des communications
- Catherine Novelli, Sous-Secrétaire d'Etat
à la croissance économique, l'énergie et l'environnement
- Rupert Pearce, P.-D. G., Inmarsat
- Ramin Guluzade, Ministre des
communications et des technologies de pointe (Azerbaïdjan)
- Rajeev Suri, P.-D. G., Nokia
Avec l'arrivée de ces nouveaux membres, la Commission comprend aujourd'hui 62
membres, y compris les quatre membres officiels.
Cette dernière réunion de la Commission s'est tenue à l'invitation de
l'Ambassadeur de bonne volonté de l'UNESCO et du membre de la Commission sur le
large bande
Sunny Varkey, parallèlement au
Forum mondial sur l'éducation et
les compétences de la Fondation Varkey. Elle s'est déroulée en présence d'un
certain nombre d'hôtes de marque, dont des journalistes de renommée
internationale et l'observateur
Fareed Zakaria.
Cette réunion vient également compléter le Forum de politique organisé
conjointement par l'UIT et l'UNESCO, qui s'est tenu à l'occasion de la
Semaine de l'apprentissage mobile de
l'UNESCO et qui a réuni des ministres des TIC et de l'éducation, pour
examiner le rôle que peuvent jouer les politiques et la collaboration
intersectorielle afin de favoriser l'innovation et l'utilisation des
technologies mobiles pour améliorer la qualité, l'équité et l'accessibilité à
l'éducation.
Les photos de la 13ème réunion plénière de la Commission peuvent être
téléchargées sur Flickr à l'adresse:
http://bit.ly/1QHhw7r.
Cliquez ici pour consulter l'édition
de 2015 du rapport de la Commission sur le large bande intitulé "La situation du
large bande", ainsi que les principaux éléments de ce rapport et des
interviews vidéo. Ce rapport propose le dernier classement en date par pays, en
fonction de l'accès au large bande et de son accessibilité financière, pour plus
de 160 pays.
Cliquer ici pour voir
une vidéo de la Commission sur la façon dont les TIC peuvent stimuler la
réalisation des ODD:
www.itu.int/en/sustainable-world.
Cliquez
ici pour consulter la
liste complète des nouveaux membres de la Commission sur le large bande.
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Pour obtenir de plus amples informations, mettez-vous en rapport
avec:
A l'UIT Sarah Parkes
Chef, Relations avec les médias et information du public
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A l'UNESCO George Papagiannis
Responsable par intérim, Relations avec les médias
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A propos de l'UNESCO
L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
s'emploie à tirer parti des potentialités du savoir et de l'information, en
particulier des technologies de l'information et de la communication (TIC) pour
transformer les économies, créer des sociétés du savoir inclusives et donner aux
communautés locales les moyens d'agir en élargissant l'accès à l'information et
au savoir, qui doivent être préservés et partagés, dans tous les domaines dont
s'occupe l'UNESCO. Pour l'UNESCO, les sociétés du savoir doivent reposer sur les
quatre piliers suivants: liberté d'expression; accès universel à l'information
et au savoir; respect de la diversité culturelle et linguistique; et éducation
de qualité pour tous. Pour en savoir plus, cliquez sur:
www.unesco.org.