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Dr Walther Richter, Autriche
Candidat au poste
de Vice Secrétaire-général

Question 1
Beaucoup pensent que l'UIT est menacée par les bouleversements du secteur des télécommunications. De nouvelles organisations telles que l'OMC ou des organismes régionaux occupent le centre de la scène et les forum industriels, moins formels et plus ciblés, se multiplient. Quel avenir voyez-vous pour l'UIT? Quel serait votre apport personnel (quelles initiatives ou orientations adopteriez-vous) en tant que fonctionnaire élu, en vue d'introduire des innovations et de permettre à l'Union de s'adapter au changement, afin de lui conserver son rôle d'instance prééminente dans les télécommunications internationales?

Je vois l'avenir de l'UIT plus radieux que jamais auparavant, si seulement elle peut s'adapter à la nouvelle donne de l'industrie des télécommunications. Les milliers d'opérateurs de réseau et d'équipementiers d'aujourd'hui qui fournissent une multitude de services nouveaux à l'échelle de la planète ont en effet besoin plus que jamais de normes et d'accords planétaires. Si l'UIT, unique organisation des télécommunications à la composition universelle, n'existait pas il faudrait de toute urgence la créer.

Si je suis élu Vice-Secrétaire général, je coopérerai avec les autres fonctionnaires élus pour repositionner l'UIT comme seule et unique instance chargée d'examiner et de trancher toutes les questions de télécommunication à portée mondiale, notamment dans les domaines de la normalisation, des radiocommunications, de l'exploitation, de la réglementation et de la coopération technique. Je coopérerai également avec eux pour renforcer le rôle unique qui est celui de l'UIT en tant que centre mondial d'échange d'informations sur les télécommunications par l'intermédiaire d'expositions, de forums, de publications pertinentes et d'évaluations. A cette fin, je me propose par de nombreuses initiatives de convaincre toutes les organisations régionales ou industrielles dont l'activité est essentielle au fonctionnement du réseau mondial de télécommunication non seulement de coopérer avec l'UIT, mais également de participer activement à ses travaux, c'est-à-dire de prendre part à toutes les réunions et conférences compétentes, de mettre à la disposition de l'Union des spécialistes et de participer à sa gestion.

Ma première contribution particulière se fondera sur la connaissance intime que j'ai acquise des intérêts et des besoins des opérateurs de réseau. Président-directeur général de l'opérateur historique autrichien, qui gère un réseau comptant plus de 5 millions d'abonnés dans ses configurations fixe et mobile, et Président de l'Assemblée générale de 1998 du Groupe européen d'opérateurs de réseaux publics de télécommunication (ETNO) qui compte 41 membres représentant 33 Etats, il m'a été donné de rencontrer un grand nombre de dirigeants de haut niveau d'autres opérateurs et de discuter avec eux de leurs centres d'intérêt. Je suis ainsi dans une position sans équivalent: ayant déjà travaillé pour l'UIT pendant neuf années je sais parfaitement ce que l'UIT peut faire, et comme je suis maintenant moi-même P.-D.G. d'un opérateur et que j'entretiens de nombreux rapports avec mes homologues, je sais précisément ce que les opérateurs attendent de l'UIT. Je puis ainsi faire correspondre leurs intérêts et les forces de l'UIT, et donc amener les opérateurs de réseau à participer, dans leur propre intérêt, activement aux travaux de l'UIT.

Ma deuxième priorité sera de terminer le travail que j'ai entrepris à l'UIT dans le cadre de mes fonctions d'économiste principal: un réseau mondial de scientifiques et de praticiens a prouvé à cette époque l'influence qu'exercent les télécommunications sur le développement et l'importance qu'elles revêtent; le résultat de leurs travaux a été salué par de nombreux pays en développement et d'institutions de développement (et en particulier par l'Union européenne qui a alors instauré le programme Star doté d'un milliard de dollars) qui n'hésitèrent pas à mettre l'accent sur le développement des télécommunications. Toutefois, la direction de l'UIT allait considérer après le Forum de Telecom 1987 que tout le monde était alors devenu conscient de cette importance; c'était peut-être vrai alors, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. J'apporterai mon soutien au Directeur du Bureau de développement des télécommunications dans sa volonté de convaincre ceux qui hésitent encore à investir dans les réseaux des pays en développement (institutions de développement, fabricants, opérateurs des pays industrialisés et autres) que pareils investissements se traduisent par d'énormes rendements.

A cette fin, j'inviterai les grandes compagnies qui normalement font l'article des produits de consommation ou organisent des manifestations publicitaires à préparer une campagne mondiale d'information montrant avec force l'importance des télécommunications pour le développement. Je suis convaincu que ces compagnies nous prêteront leur concours à titre gracieux, étant donné que ce sera pour la bonne cause et que la campagne aidera à promouvoir leur propre image de marque. S'il est possible de capter l'attention de milliards de téléspectateurs pour des Jeux Olympiques ou pour une Coupe du monde de football, il doit sans nul doute être possible également d'attirer par des moyens analogues l'attention des Etats et des institutions de développement sur la valeur socio-économique des télécommunications.

Troisièmement, je prêterai mon concours au Secrétaire général, s'il le souhaite, en ce qui concerne la gestion des ressources de l'Union. En tant que Directeur général à la tête d'une entreprise de plus de 20 000 personnes, j'ai étendu mes compétences de gestionnaire également à des domaines qui revêtent une importance particulière pour l'UIT, à savoir le personnel, le budget, les services d'information et l'organisation de conférences.

Question 2
Dans l'environnement actuel des télécommunications, il n'est plus réaliste de penser que l'Union peut être le point central pour toutes les questions liées aux télécommunications dans l'économie et la société mondiales de l'information. Le monde est devenu trop complexe et les télécommunications sont devenues trop omniprésentes pour qu'une seule organisation puisse être le centre où convergeraient toutes les questions intéressant la communauté internationale. Quelles sont, d'après vous, les compétences essentielles de l'UIT? Sur quelles questions l'UIT devrait-elle se concentrer et que pourrait-on progressivement supprimer de son mandat ou confier aux organisations régionales ou sous-régionales? Quel devrait être le rôle de l'UIT dans la réforme du secteur des télécommunications?

Pour moi les compétences essentielles de l'UIT sont:

L'UIT devrait se limiter aux domaines relevant de ses compétences essentielles, à savoir:

L'UIT devrait progressivement laisser aux organisations régionales ou sous-régionales toutes les questions qui ne sont pas de portée mondiale, à moins que des Membres lui demandent, dans le cadre de son mandat général, de prendre en charge l'une d'entre elles et la défraient pour ce faire; je pense, par exemple, à l'organisation de séminaires techniques intéressant une seule région ou à la collecte de statistiques sur les flux de trafic entre les pays d'une même zone. Pour qu'il n'y ait pas de malentendu, je ne propose pas la suppression des activités de nature mondiale qui sont exécutées au niveau régional. (Par exemple, les publications statistiques régionales qui, ensemble, donnent une représentation cohérente de la situation des télécommunications mondiales, ou les expositions Telecom régionales, avec leurs forums, qui mieux que les seules expositions organisées à Genève permettent au plus grand nombre d'accéder au dernier cri des télécommunications mondiales.)

Le rôle de l'UIT en ce qui concerne la réforme du secteur des télécommunications doit se limiter à l'échange d'informations, étant donné que la restructuration juridique d'un quelconque système de télécommunication est une question qui relève de la compétence nationale à laquelle l'UIT ne saurait être partie, d'autant plus que la réglementation des télécommunications doit être adaptée à l'environnement juridique, économique et social propre à un pays pour être "optimale" par rapport à une situation donnée. Néanmoins, l'UIT a à cet égard un rôle éminent à jouer en étant une plate-forme où l'information peut s'échanger librement non seulement à propos des textes et procédures réglementaires, mais également au sujet des conséquences des divers modèles existants en la matière.

Le rôle de l'UIT devrait, en particulier, être de:

Question 3
Il ressort des dernières conférences de l'UIT que le conflit entre les exigences des réseaux mondiaux et les droits souverains nationaux ne fait que croître. Comment peut-on les réconcilier dans le cadre de l'UIT?

Il ne fait aucun doute que c'est au travers de l'UIT que pourront le mieux être trouvées les solutions de compromis qui régleront les conflits d'intérêt entre les exigences, en particulier, des opérateurs des réseaux, commerciaux, mondiaux par satellite et les droits souverains nationaux. Grâce à sa composition mondiale, l'Union est en effet la seule instance où les différentes parties peuvent formuler leurs préoccupations d'une voix suffisamment forte pour être entendue dans le monde entier et où les exigences excessives peuvent être déterminées comme telles et rejetées selon des modalités qui seront acceptées par tous. Concilier ces intérêts exige de procéder en deux temps: les Etats Membres de l'UIT doivent d'abord arrêter les principes auxquels doivent souscrire toutes les parties intéressées, ces principes formant la base sur laquelle chaque différend peut ensuite être réglé.

Dans l'article "Wanted: a Satellite Communications Board to sort out the ISOs" que j'ai publié dans l'édition d'août/septembre 1994 de la revue INTERMedia et pour lequel un prix m'a été décerné, j'ai présenté une proposition détaillée montrant comment un comité spécialisé pourrait concilier les intérêts commerciaux des opérateurs des réseaux internationaux par satellite, et ceux des Etats qui craignent que leurs droits souverains soient menacés.

Question 4
Les exigences auxquelles l'organisation doit répondre grandissent plus vite que ses ressources: la déréglementation fait intervenir plus d'acteurs et donc un nombre plus élevé de Membres au sein de l'UIT; par ailleurs, on assiste à une érosion des bases financières de l'organisation parce que certains Membres choisissent de diminuer le nombre de leurs unités de contribution. Diverses propositions visant à renforcer l'UIT, notamment le recouvrement des coûts ou les solutions génératrices de recettes, se sont heurtées à une forte résistance, tout comme la proposition visant à accorder à l'industrie plus de pouvoir quant à l'attribution des ressources et à l'établissement des priorités en échange d'une participation accrue aux dépenses. Que proposeriez-vous pour faire avancer les choses?

Il a, en fin de compte, toujours été néfaste de chercher à dénier tout pouvoir de décision formel à ceux qui décident en réalité, en tenant les cordons de la bourse. A mes yeux, il ne saurait faire de doute que tous ceux qui bénéficient directement des activités des Secteurs de l'Union doivent partager non seulement le coût et de ces Secteurs et du Secrétariat général, mais également le pouvoir de décision correspondant: j'ai nommé les Etats, les opérateurs, les fabricants et les organes de réglementation. La seule question qui doit être réglée est de savoir comment répartir entre tous les Membres les coûts de base de l'Union et les pouvoirs décisionnels.

Je préconise une auto-évaluation du nombre d'unités contributives, sous réserve uniquement d'un certain seuil minimum pour les entités commerciales. Je suis favorable, en retour, à une représentation de tous les groupes tant à la Conférence de plénipotentiaires qu'au Conseil en fonction de la part que chaque groupe verse au budget de l'Union.

La contribution d'un Membre devrait couvrir sa participation aux réunions et aux conférences. Chaque Membre devrait obtenir tous les produits de l'Union gratuitement en quantité correspondant au nombre de ses unités contributives. Pour obtenir des exemplaires supplémentaires de publications (papier, disquettes ou CD-ROM) il faudrait verser une contribution additionnelle aux dépenses de l'UIT.

Question 5
Etant donné la diversité des Membres de l'organisation (vendeurs, organismes scientifiques, fournisseurs de service, radiodiffuseurs des pays les plus pauvres de la planète aux nations les plus puissantes), comment l'organisation peut-elle satisfaire à leurs besoins concurrents d'une manière efficace sur le plan financier?

Les divers Membres se disputent les maigres ressources financières de l'Union. Si ma proposition est acceptée, à savoir que tous ceux qui bénéficient du travail de l'Union supportent les dépenses ainsi occasionnées, il n'existera plus de rivalité.

Il est à cet égard important que l'UIT puisse calculer le coût de ses différentes activités. Etant donné que je propose que ceux qui décident et qui tirent avantage du travail de l'Union payeront le coût y afférent, il est alors facile de demander le versement des fonds nécessaires lorsqu'un groupe souhaite voir la réalisation d'un travail supplémentaire. Les budgets sont normalement élaborés lorsque le programme de travail correspondant à une période future est discuté, mais ils peuvent être adaptés en cas de besoin. Si, par exemple, les fabricants et les opérateurs veulent mettre un accent particulier sur la normalisation des technologies fixe et mobile en vue de leur convergence, ils doivent simplement être informés du coût des activités correspondantes. On élimine ainsi les rivalités dont sont l'objet les ressources de l'UIT.

Question 6
Dans le Plan stratégique pour la période 1995-1999, on peut lire ceci: "actuellement, l'UIT est certainement l'une des organisations internationales les moins connues, malgré le fait que le développement du réseau mondial de télécommunication joue un rôle de plus en plus crucial pour le bien-être de l'humanité. Les Membres de l'Union lui ont demandé de jouer un rôle de premier plan dans la communauté internationale. A cette fin, l'UIT doit communiquer son message avec plus de force qu'elle ne le fait actuellement, et veiller à ce que les gouvernements soient conscients du rôle que jouent les télécommunications au service du développement socio-économique". Quelles mesures concrètes prendriez-vous pour atteindre cet objectif, quel serait votre programme de "Communication"?

Pendant les années 80 l'UIT a entrepris sérieusement d'étudier les "Avantages sociaux et économiques des télécommunications pour le développement" et formulé une série de conclusions. Economiste principal à cette époque, j'ai activement participé à cette étude et ai personnellement publié plusieurs articles. En outre, des fonctionnaires de l'UIT ont démontré à diverses conférences que le rendement économique des investissements consacrés aux télécommunications dans les pays en développement est d'environ 100% et donc nettement supérieur à celui dégagé par la plupart des autres investissements pour le développement. De nombreux pays ont été influencés par cette conclusion, en particulier après que la Commission européenne eut, sur la base des résultats de l'étude de l'UIT, dépensé plus d'un milliard de dollars pour soutenir les télécommunications avancées dans les zones déshéritées de l'Union européenne (Programme Star). Puis, en 1987, le Secrétariat général de l'UIT, considérant que l'importance des télécommunications pour le développement était suffisamment comprise, a estimé qu'il n'était plus nécessaire de s'efforcer d'en convaincre les décideurs; or, comme l'ont montré les événements depuis lors, il reste encore beaucoup à faire.

J'inviterai les grandes compagnies qui normalement font l'article des produits de consommation ou organisent des manifestations publicitaires à préparer une campagne mondiale d'information qui montrera avec force aux représentants des Etats et des institutions de développement l'importance que revêtent les télécommunications pour le développement. Je suis convaincu que ces compagnies nous prêteront leur concours à titre gracieux, étant donné que ce sera pour la bonne cause et que la campagne aidera à promouvoir leur propre image de marque.

Question 7
Quelles seraient vos trois grandes priorités pour la période séparant la PP-98 de la Conférence de plénipotentiaires suivante?

1 Fort de mes relations, de ma réputation et de ma crédibilité en tant que Président-directeur général de l'opérateur de réseau dominant en Autriche et que Président de l'Assemblée générale de 1998 du Groupe européen d'opérateurs de réseaux publics de télécommunication, je souhaite convaincre les opérateurs de réseau du monde entier qu'il est dans leur intérêt bien compris d'être Membres de l'UIT.

2 Fort de la connaissance approfondie que j'ai du sujet, je souhaite contribuer activement à convaincre les représentants des Etats et des organisations de financement de l'importance éminente que revêtent les télécommunications pour le développement social et économique.

3 P.-D.G. d'un opérateur comptant cinq millions d'abonnés j'ai acquis une expérience en matière de réglementation des télécommunications, de gestion d'entreprise, de privatisation et de recherche de partenaires stratégiques pour des réseaux aussi bien fixes que mobiles. Je m'efforcerai de partager cette expérience notamment avec les représentants des services officiels, d'autres P.-D.G. et des directeurs exécutifs.

Question 8
Avez-vous quelque chose à ajouter?

Dans un monde où volent en éclats les frontières économiques, toute norme de télécommunication qui n'est pas mondiale est en fait une antinorme, qui empêche les peuples de la terre de communiquer aisément et à bon marché. Malheureusement, nous assistons à l'heure actuelle à la création de normes dites régionales qui souvent ne sont rien d'autre que la manifestation d'intérêts particuliers d'entreprises; à cause de spécifications de ce type la connectivité dans le cadre du réseau mondial est plus difficile et plus chère qu'avec une norme véritablement mondiale. En étroite coopération avec les autres fonctionnaires élus, je souhaite donc faire comprendre absolument à tous les acteurs de l'industrie des télécommunications que le réseau mondial qui est d'une incroyable complexité exige une coordination mondiale pour conserver sa qualité et son bon rapport coût-efficacité et que la seule organisation valable pour exercer cette coordination est l'UIT. Si les instances de normalisation (il en existe aujourd'hui plus de 80) continuent de se multiplier, leur prolifération ne peut en fin de compte donner lieu qu'à des problèmes.

Ces dernières années les télécommunications ont tendu vers le modèle de l'entreprise privée, s'éloignant de celui du service public de naguère. Organisation intergouvernementale, l'UIT a par le passé vécu sous l'emprise de ce dernier, et ce n'est que depuis peu qu'elle s'adapte lentement au nouvel environnement, beaucoup trop lentement selon moi et sans nul doute aussi beaucoup trop lentement pour répondre aux besoins de ses Membres. Je souhaite apporter à l'UIT l'expérience pratique que j'ai acquise dans le cadre de mes fonctions de P.-D.G. chargé de transformer un opérateur public monopolistique en entreprise moderne et souhaite contribuer à introduire sans tarder des méthodes de fonctionnement et de gestion modernes.

Je propose la création d'un "Secteur d'échange d'informations" qui embrassera toutes les activités exécutées aujourd'hui dans les domaines de la collecte et de la diffusion d'informations, en particulier, mais pas exclusivement, les expositions et forums Telecom, les statistiques, les évaluations ainsi que les rapports du développement et autres publications analogues. Un directeur serait à la tête de ce Secteur; à cet égard je propose de remplacer la fonction de Vice-Secrétaire général par celle de ce nouveau directeur. Comme ce Secteur dont je propose la création se bornera à centraliser des ressources et des activités existantes, il ne représentera pas de charge supplémentaire pour le budget; on peut au contraire penser que grâce à une plus grande synergie le coût de la fourniture des services d'information sera considérablement réduit.

Enfin, et surtout, je mettrai tout en oeuvre pour faire de l'UIT un centre de rencontre vivant et animé, où les contacts personnels sont faciles à établir, où les règles, normes et recommandations mondiales sont élaborées dans l'intérêt de tous et où l'information circule librement à destination des Etats, des organes de réglementation, des fabricants et des opérateurs: chacun de ces groupes est un partenaire qui joue un rôle précis dans le réseau de télécommunication mondial. Je ne ménagerai pas mes efforts pour que chacun joue un rôle correspondant à l'UIT.n

Produit par le Service presse et information publique de l'UIT

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