Committed to connecting the world

AI for Good Global Summit

World Telecommunication Development Conference 2014

_
 

Statement by Mr. David Martinon, Special Representative for International Negotiations on the Information Society and the Digital Economy, Ministry of Foreign Affairs, France


 

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Monsieur le Secrétaire général,

Mesdames et Messieurs,

Je remercie les Emirats Arabes Unis pour leur accueil, dans votre beau pays dont la France s'honore d'être l'amie. Il semble, Monsieur le Président, que l'UIT se sente bien à Dubaï.

La France n'a au fond qu'un seul objectif en matière de développement des télécommunications : plus de connectivité pour chacun, pour que la révolution numérique donne effectivement leur chance à toutes les régions du monde.

Comment mettre en œuvre cette vision ? Par des programmes concrets, qui bénéficient effectivement aux gens, où qu'ils soient, même dans les régions les plus déshéritées du monde.

Il y a 4 ans à Hyderabad, la France avait ainsi pris l'engagement de cofinancer, à hauteur d'un demi-million d'euros, un programme phare de l'UIT-D, « Connecter une école-connecter une communauté ».

Je suis fier de constater, 4 ans plus tard, que ce programme est un succès. Plus d'une dizaine d'écoles pilotes en Afrique ont été connectées. Des centaines de jeunes gens ont accédé au monde numérique. Et ces écoles sont devenues de véritables centres d'accès aux technologies de l'information et de la communication pour l'ensemble de la communauté, et notamment pour les plus vulnérables : femmes et jeunes filles, personnes avec des handicaps, populations indigènes…

C'est pourquoi, Monsieur le Secrétaire général, la France vous soutiendra toujours dans vos initiatives comme « Connecter le monde » ou la « Commission à large bande » des Nations Unies.

Oui, Monsieur le Secrétaire général, pour réduire la fracture numérique, nous n'avons jamais cessé de considérer que l'UIT, 149 ans après sa fondation, était une organisation d'avenir, qu'elle pouvait mettre en œuvre les changements dont le monde a besoin, parce qu'elle a su associer, y compris au niveau local, les Etats et les entreprises.

Parce que pour que les réseaux à haut et très haut débit voient le jour partout, il faut que les entreprises bénéficient d'un contexte juridique favorable. Les investissements nécessaires pour déployer des infrastructures fixes et mobiles à très haut débit, ne seront réalisés que si les conditions économiques d'un juste partage de la valeur entre les différents acteurs, notamment entre les opérateurs de télécommunications et les acteurs de l'Internet, sont respectées. Il est donc essentiel que l'UIT-D poursuive ces travaux en la matière. Quant aux solutions satellitaires, nous souhaitons, vu leur grande efficacité pour donner un accès au haut débit au plus grand nombre, que l'UIT veille à en faciliter l'usage dans ses recommandations en matière de cadre règlementaire et dans l'accès au spectre.

Le changement climatique est source de préoccupation pour tous. Les technologies de l'information et de la communication, grâce aux usages qu'elles permettent, comme l'observation de la terre par satellite, peuvent avoir un effet positif sur l'émission de gaz à effet de serre. J'invite donc l'UIT-D à poursuivre sa coopération active aux travaux menés sur le sujet, en collaboration étroite avec le secteur de la normalisation.

Je ne voudrais pas terminer sans vous remercier, Monsieur le Secrétaire Général, pour toute l'énergie que met l'UIT à connecter le monde. La France souhaite continuer à accompagner l'UIT dans l'ensemble de ses projets, en se portant candidate au Conseil. Et en tant que chef de la délégation française, je suis fier du remarquable travail accompli notamment par François Rancy à la tête du Bureau des radiocommunications, et je suis heureux qu'il souhaite continuer son travail.

Je vous remercie de votre attention.