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LA VOITURE BRANCHEE — SOUS LES FEUX DE LA RAMPE

La voiture branchée

Un atelier de l’UIT consacré aux TIC à bord des véhicules à moteur au Salon international de l’auto de Genève

Les grands constructeurs automobiles cherchent à incorporer des fonctions TIC (technologies de l’information et de la communication) dans les véhicules qu’ils construisent. Leur objectif est d’améliorer la sécurité et le confort de conduite en proposant des «voitures branchées». En collaboration avec l’Organisation internationale de normalisation (ISO), l’UIT va organiser un atelier sur la synergie entre le secteur des TIC et celui de la construction automobile afin d’échanger des vues sur l’avenir de ces technologies et de l’automobile.

Intitulée «La voiture branchée: un atelier sur les TIC à bord des véhicules», cette rencontre sans précédent, qui réunira des acteurs clefs de ces deux secteurs, aura lieu du 2 au 4 mars 2005, pendant le Salon international de l’auto de Genève — l’une des plus grandes manifestations mondiales de l’industrie automobile. Cet atelier répond à un triple objectif:

  • échanger des idées entre l’industrie automobile et l’industrie des télécommunications sur l’avenir des TIC dans les véhicules à moteur, et plus particulièrement sur la normalisation;

  • examiner des sujets importants pour les décideurs, tels que la nécessité de dégager un consensus entre les secteurs public et privé ou l’élaboration de modèles économiques associant l’industrie automobile et les télécommunications;

  • étudier des questions techniques, par exemple, la télématique, l’identification des pannes, la sécurité, l’intégration de systèmes de bord dans les infrastructures de télécommunication existantes, les communications et l’entreprise mobile.

Siemens

Cet atelier est le deuxième d’une série organisée par le Secteur de la normalisation des télécommunications (UIT–T) de l’Union. A l’issue du premier, qui s’est tenu en 2003, un «Groupe consultatif pour la coopération en matière de normes de télécommunication applicables aux véhicules à moteur» a été créé. Ce groupe, qui s’est réuni depuis à plusieurs reprises, animera l’atelier de mars 2005. La question des TIC à bord des véhicules présente désormais un intérêt particulier et a un impact important pour les principaux constructeurs. Un groupe de spécialistes mondiaux présentera les principaux thèmes et animera des débats publics à leur sujet. Parmi les intervenants, citons des représentants de haut niveau de BMW, Bosch, Cisco Systems, France Télécom, Magna Electronics, Motorola, Nissan, NTT DoCoMo, PSA Peugeot Citroën, Swisscom et Volvo.

Un sujet de discussion clef sera la mise en place de systèmes permettant la communication avec des véhicules proches, par exemple, pour avertir qu’une voiture fait de l’aquaplaning et pour indiquer la marche à suivre en pareil cas. Il sera également question de savoir comment des appels d’urgence (e-call) générés automatiquement à bord de véhicules peuvent accélérer l’intervention des services de secours et sauver des vies humaines. En termes de politique, il faudrait qu’un consensus se dégage entre les secteurs public et privé pour éviter des chevauchements entre les questions de sécurité, de confidentialité et de responsabilité.

Un groupe de représentants des parties prenantes examinera la façon dont les nombreux modèles commerciaux convergent, évoluent puis disparaissent au profit de nouveaux modèles, la loi du marché déterminant les meilleures solutions à mettre en œuvre pour développer une technologie particulière. A travers des exemples fournis par différents groupes, on tentera d’expliquer pourquoi les aspects commerciaux de ce nouvel «écosystème télématique» ne peuvent suivre un plan prédéfini et l’on discutera du niveau de variation et des modèles commerciaux susceptibles d’émerger grâce à une participation précoce au processus de normalisation, de développement et de mise en œuvre d’une technologie. Aux Etats-Unis, par exemple, dans le cadre de l’initiative VII (Vehicle Infrastructure Integration), on étudie les possibilités offertes par les systèmes de communications bilatérales, de véhicule à véhicule, et de véhicule à infrastructure routière pour fournir une nouvelle gamme de services aux conducteurs d’automobiles, de camions et d’autobus, explique Joyce Wenger, du cabinet de consultants Booz Allen Hamilton. Dans son exposé, Mme Wenger souligne la nécessité d’adopter une approche axée sur les systèmes pour résoudre les problèmes techniques, économiques, culturels et politiques qui se posent.

Promouvoir les nouvelles technologies pour améliorer la sécurité routière

A l’échelle mondiale, les accidents de la route sont la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 5 à 29 ans et la troisième cause de décès entre 30 et 44 ans, d’après un rapport publié conjointement par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Banque mondiale en avril 2004. «Les accidents de la route font chaque année 1,2 million de morts et l’on ne compte pas moins de 50 millions de blessés ou de personnes handicapées», indique le Rapport mondial sur la prévention des traumatismes dus aux accidents de la circulation. Si l’on ne prend pas immédiatement des mesures pour améliorer la sécurité routière, le nombre de morts sur les routes augmentera de 80% dans les pays à revenu faible ou moyen d’ici à 2020, toujours d’après le rapport. L’impact économique n’est pas non plus négligeable. Dans les pays à revenu faible ou moyen, on estime à 65 milliards USD le coût des accidents de la route, c’est-à-dire plus que le montant total de l’aide au développement que reçoivent ces pays. Les accidents de la route coûteraient aux pays entre 1% et 2% de leur produit national brut, soit 518 milliards USD par an. Le rapport contient des recommandations concrètes à l’intention des gouvernements, des décideurs, de l’industrie, des organisations non gouvernementales, des organismes internationaux et des particuliers pour améliorer la sécurité routière.

Initiative européenne en faveur de l’e-sécurité

Système d’appel automatique d’urgence (e-call)

Pour lutter contre l’insécurité routière, l’Union européenne s’est fixée un objectif ambitieux: réduire de moitié le nombre de décès sur les routes d’ici à 2010. Selon le Livre blanc de la Commission européenne publié en septembre 2001, ces décès quotidiens se montent à 40 000 par an. Dans le cadre de «La politique européenne des transports à l’horizon 2010: l’heure des choix», la Commission, qui s’est engagée à promouvoir les nouvelles technologies pour améliorer la sécurité routière, mobilise ses efforts afin d’atteindre cet objectif. La mise en œuvre d’un «service européen d’appels d’urgence» harmonisé pour les accidents de la route est la priorité première du programme européen d’e-sécurité (eSafety).

Initiative européenne en faveur de l’e-sécurité
Source: SIEMENS VDO Automative.

Depuis le 25 juillet 2003, les opérateurs des réseaux fixe et mobile sont tenus de communiquer des informations concernant la position de l’appelant aux centres de services d’urgence qui répondent aux appels 112 (y compris les appels automatiques), conformément à la directive «Service universel» 2002/22/CE. En collaboration avec l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) et l’ERTICO — le partenariat européen public/privé, sans but lucratif, pour la mise en œuvre de systèmes de transport intelligents (ITS) — l’Union européenne a signé un mémorandum d’accord en vue de créer un système embarqué d’appel d’urgence paneuropéen et interopérable. Dans le cadre de l’atelier, les experts examineront comment des appels de ce type générés à bord de véhicules (appel automatique d’urgence ou e-call) peuvent accélérer l’intervention des services de secours et réduire le nombre de morts, la gravité des blessures et le stress postaccident.

«Depuis près d’une décennie, on tente vaguement de mettre au point une solution économique dans ce domaine. La plupart des constructeurs qui proposent des équipements télématiques à bord de leurs véhicules ont intégré une forme d’appel vocal d’urgence avec un système de positionnement, un fournisseur de services télématiques jouant généralement le rôle d’intermédiaire avec le centre local de prise d’appels pour la sécurité du public (public safety answering point, PSAP). Après la période initiale d’essai gratuit, une grande partie des clients n’ont pas renouvelé leur abonnement à ce service, parmi d’autres services télématiques offerts, en raison de sa complexité et de son coût», a expliqué David Horncastle, coordonnateur pour l’Europe à Ygomi LCC (Londres).

Et de souligner que «si les clients potentiels considèrent en général que c’est une bonne chose que leur voiture soit équipée d’un système de notification d’urgence, ils veulent éviter des formules d’abonnement complexes avec redevances mensuelles ou annuelles, surtout si les services proposés en option par le constructeur risquent de faire double emploi avec certains de ceux dont ils bénéficient déjà via leur téléphone mobile (et auxquels ils ont donc accès à tout moment, et pas uniquement dans leur voiture)». Les experts participant à l’atelier examineront certains concepts actuellement développés pour résoudre nombre de problèmes liés à la mise au point d’un système de notification d’urgence efficace et fiable, et en particulier le service de messagerie de données intitulé notification automatique des collisions (Automatic Crash Notification, ACN), dont le déploiement est aujourd’hui envisagé en Europe et aux Etats-Unis.

Siemens

Un des problèmes cruciaux à résoudre pour la mise en œuvre d’un service d’appel automatique d’urgence est de faire en sorte que les services de secours compétents soient envoyés sur le lieu de l’accident, explique Ralf-Roland Schmidt-Cotta de Siemens VDO Automobile AG. En d’autres termes, dans quelles conditions faut-il faire un appel automatique d’urgence? Pour répondre à ces questions, il faut définir un ensemble de paramètres sur les collisions ainsi qu’une procédure d’évaluation. Pour éviter que le nombre d’interventions coûteuses et injustifiées des services de secours ne soit trop élevé, il faut mettre en place un mécanisme complexe de détection et d’évaluation des accidents. Les recherches réalisées ces dernières années ont montré que l’utilisation de certains dispositifs, par exemple des enregistreurs de données sur les accidents, non seulement permet d’améliorer la qualité de la reconstitution de l’accident mais aide aussi à faire évoluer le comportement des conducteurs. Un nouveau projet européen VERONICA (comptabilisation des accidents basée sur une évaluation intelligente des collisions) a été lancé pour étudier, entre autres choses, les aspects techniques, juridiques et organisationnels liés aux enregistreurs de données sur les accidents impliquant des véhicules. Le projet VERONICA regroupe des constructeurs automobiles, des organismes chargés de veiller à l’application des règlements, des spécialistes de la télématique, des spécialistes de la reconstitution des accidents ainsi que des experts juridiques. Les conditions à observer en ce qui concerne le délai optimal pour l’intervention des secours sont indiquées dans le projet dont la direction a été confiée à Siemens VDO Automobile AG le 22 décembre 2004. «Il est essentiel de normaliser les données relatives aux accidents pour mettre en place un système d’appel automatique d’urgence en Europe», souligne M. Schmidt-Cotta.

Aux Etats-Unis, l’Etat du New Jersey disposerait du plus vaste réseau 911 du pays. Ce réseau a récemment fait l’objet d’une étude approfondie et il est prévu d’en créer un nouveau, le réseau E911 de prochaine génération. Au cours de l’atelier, un aperçu devrait être donné du réseau 911 de base, du réseau 911 amélioré et du réseau E911 de prochaine génération aux Etats-Unis, des observations spécifiques devant être formulées sur le système ACN et la nécessité pour les secteurs public et privé de se mettre maintenant en relation.

Mise au point par le Japon du système à satellites Quasi-Zenith pour améliorer les services de localisation

Le Japon met actuellement au point son nouveau système à satellites Quasi-Zenith (QZSS) par le biais d’un partenariat public-privé «afin d’améliorer différents types de services de localisation», comme l’explique Motoyuki Kohn, Directeur général adjoint du développement commercial d’Advanced Space Business Corporation (ASBC). L’un des principaux objectifs politiques du Japon en ce qui concerne les systèmes de transport intelligents (ITS) est de réduire les coûts sociaux des accidents de la route. Le système QZSS devrait permettre de radiodiffuser des informations extrêmement précises sur le positionnement des véhicules et d’améliorer ainsi la sûreté et la sécurité routières. En 2004, on a dénombré 7358 morts sur les routes au Japon, soit 344 (ou 4,5%) de moins qu’en 2003. «Pour atteindre notre nouvel objectif de 5000 décès au plus par an d’ici à 2012, nous devons redoubler d’efforts pour promouvoir des mesures globales en matière de sécurité routière», a indiqué Masatoshi Morita, Sous-Directeur de la division chargée de planifier la circulation routière à l’aide de systèmes de transport intelligents, Bureau de la circulation routière, Service de la police nationale du Japon.

Ces dernières années, le nombre d’appels d’urgence (numéro 110) depuis un téléphone mobile a augmenté très rapidement; il représente maintenant plus de la moitié du total des appels d’urgence. Toutefois, il est très souvent difficile de localiser un appelant, ce qui retarde l’arrivée des secours. C’est pourquoi le Service de la police nationale a mis au point son propre système d’assistance pour le sauvetage d’urgence et la sécurité publique (HELP). Avec ce système, en cas d’accident, on peut transmettre automatiquement des informations sur la position de l’appelant au centre des opérations, à l’aide d’un dispositif embarqué et d’un téléphone cellulaire, grâce au système mondial de radiorepérage (GPS). Le système de communication vocal avec le centre des opérations se déclenche ensuite automatiquement, soit par l’activation manuelle du bouton d’aide du dispositif à bord, soit par le déclenchement automatique de l’appel par le détecteur d’impact.

Avec sa constellation de trois satellites, le système QZSS complétera et renforcera la fonction civile du système mondial de radiorepérage américain. Chaque satellite stationnera huit heures au zénith, au-dessus du Japon, assurant la relève pour fournir des services de communication, de radiodiffusion et de radiorepérage homogènes, comme l’explique M. Kohn. Etant donné qu’un satellite devrait se trouver en permanence au zénith, ce système est censé transmettre des signaux sans aucune obstruction par des bâtiments élevés ou des sommets montagneux, ce qui est une bonne nouvelle dans un pays comme le Japon où le relief montagneux et urbain bouche l’horizon.

Des communications transparentes pour l’utilisateur mobile

Siemens

La prise en charge de communications, quels que soient les interlocuteurs, les dispositifs, le moment et le lieu, constitue désormais le principal défi à relever pour les concepteurs des réseaux de télécommunication de demain. L’un de leurs principaux objectifs est de mettre sur le marché des solutions multimédias permettant d’assurer à l’utilisateur mobile une interconnectivité transparente entre les réseaux de communication. L’une des séances de l’atelier traitera de l’évolution vers des applications et des services omniprésents, ainsi que de solutions à mettre en œuvre à bord des véhicules.

Le marché nord-américain de la télématique
Télématique appliquée à l’automobile

2001

2002

2003

2004

Nombre de constructeurs automobiles proposant des équipements télématiques

12

15

19

25

Nombre de modèles offrant des équipements télématiques

51

67

88

101

Prix moyen des équipements télématiques

 2218 USD

 1900 USD

 1238 USD

 922 USD

Ventes d’automobiles intégrant des équipements télématiques

 1630 000 USD

2020 000 USD

2450 000 USD

 

Source: The Status of Automotive Telematics in North America, Telematics Research Group: Avril 2004 (http://www.telematicsresearch.de/PDFs/TMpress042104.pdf?PHPSESSID=01a1d09361faf7846e772bc7a3d65aa9).

«Dans le domaine de la radiodiffusion sonore et télévisuelle, nous avons choisi d’utiliser la technologie de transmission numérique de différentes façons, outre la simple mise en œuvre d’un grand nombre de services de radiodiffusion sonore et télévisuelle», a déclaré Edgar Wilson, de l’Union européenne de radio-télévision (UER). Les exemples vont des transports publics équipés de la télévision à Singapour (DVB-T) ou de la télévision haute définition (TVHD) en Australie, à des téléphones mobiles offrant des services de télévision DVB-H en Finlande, en passant par des dispositifs de poche dotés du système de radiodiffusion multimédia numérique (DMB) en République de Corée. «Nous examinerons certaines des nouvelles stratégies qui permettront d’offrir des services de radiodiffusion aux utilisateurs mobiles, en particulier les automobilistes et les usagers des transports publics. La consommation de services de radiodiffusion est de plus en plus personnalisée et, grâce à des dispositifs associant la radiodiffusion et les télécommunications mobiles, le consommateur peut se tenir informé, s’instruire, se divertir et communiquer tous types de messages, quels que soient le moment et le lieu», a ajouté M. Wilson. L’atelier ne manquera pas de traiter de la nécessité et de l’intérêt de choisir des éléments de la chaîne de valeur de la télématique qu’il faudra normaliser et qui assureront ainsi la croissance du secteur.

Probabilité d’achat d’équipements télématiques
Source: GartnerG2, “Telematics Industry Outlook: Think ‘Outside the Vehicle’,” Septembre 2002.

Intégration de dispositifs mobiles: la technologie Bluetooth à bord des véhicules
Garder les mains libres pour conduire!

Siemens

Système d’infodivertissement permettant l’ajout de nouvelles fonctionnalités. Une interface utilisateur ergonomique veille à la sécurité et au confort

Ces dernières années, plusieurs constructeurs automobiles ont considéré que la technologie Bluetooth était efficace pour développer l’utilisation du téléphone mobile en voiture. Bluetooth est une norme hertzienne de courte portée conçue pour remplacer les câbles propriétaires reliant une vaste gamme de systèmes de communication à leurs périphériques. Exploitée dans la portion de spectre des 2,4 GHz non soumise à licence, elle permet de transmettre des signaux à une vitesse de 1 Mbit/s dans un rayon de 10 mètres. Elle se caractérise également par l’utilisation à la fois de technologies par paquets et de technologies de circuits, ce qui permet de garantir la qualité de transmission des signaux vocaux et vidéo, par exemple, tout en accordant une moindre priorité aux transmissions générales de paquets de données. Les dispositifs Bluetooth établissent des connexions de réseau en détectant d’autres équipements Bluetooth de même portée et en établissant ensuite le contact avec eux. Parmi les plus connus, on citera notamment les écouteurs sans fil des téléphones mobiles, ainsi que la combinaison clavier/souris sans fil des ordinateurs.

En voiture, la technologie Bluetooth permet de garder les mains libres pour la conduite. Dans certains modèles récents, on peut même connecter sans fil son téléphone Bluetooth pour passer des appels. Après l’identification mutuelle du téléphone et de la voiture, on peut activer son téléphone et composer des numéros présélectionnés grâce aux commandes installées sur la colonne de direction. De plus l’utilisateur peut simplement dire le numéro de téléphone pour que le logiciel de reconnaissance vocale intégré le compose. Le statut de l’appel s’affiche sur le tableau de bord (par exemple, le numéro composé, l’intensité du signal et le niveau de la batterie du téléphone). La voix de l’interlocuteur est ensuite acheminée par le système sonore dont est équipée la voiture, comme dans une conversation en mode mains libres.

Le système de navigation GPS de la voiture permet de localiser en temps réel différents services disponibles dans la zone (restaurants, hôtels, théâtres, garages, etc.) joignables depuis la voiture sur un simple clic grâce à une connexion Bluetooth. De même, plusieurs constructeurs automobiles ont présenté des produits permettant de connecter le très populaire lecteur d’Apple (iPod), à leurs systèmes d’infodivertissement, élargissant ainsi la gamme d’équipements à intégrer dans les véhicules. Dans le cadre de l’atelier, on discutera des questions d’interface homme-machine qui se posent lorsque l’on équipe les véhicules de dispositifs externes. On débattra également des possibilités et des risques liés à l’intégration de tels dispositifs dans les véhicules et, enfin, on se demandera si les dispositifs mobiles peuvent dynamiser le marché de la télématique, dont la croissance a ralenti ces derniers temps.

 

 

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Date de création : 2024-06-20