Cent ans après sa découverte, la radioélectricité entre dans une nouvelle ère; le développement et la convergence des télécommunications et de l'informatique donnent en effet lieu à des applications qu'il était difficile d'imaginer il y a quelques années seulement: la radioélectricité est devenue indispensable au fonctionnement de notre société. On ne compte plus les domaines où les ondes radioélectriques sont devenues irremplaçables; défense nationale, prévention des catastrophes, sécurité publique, régulation du trafic aérien et prévision météorologique n'en sont que quelques exemples.
Illustration la plus spectaculaire de la conquête de l'espace, les premiers pas de l'homme sur la Lune en 1969 n'auraient pas été possibles sans la radio-électricité; les satellites de télédétection sont irremplaçables pour suivre les changements climatiques et pour détecter les ressources naturelles de la Terre.
La radioastronomie a permis d'ouvrir de nouvelles fenêtres sur l'Univers et contribué à une meilleure compréhension de la nature. La radiodiffusion et la télé-vision sont devenues la principale source d'information au quotidien de la majorité des habitants de la planète: dans le monde, on compte plus de récepteurs que de téléphones. Les Jeux olympiques de 1996, par exemple, ont été suivis par quelque deux milliards de téléspectateurs.
La radio et la télévision jouent un rôle essentiel en permettant de satisfaire le besoin d'information des hommes et des femmes qui ne savent pas lire, c'est-à-dire environ les deux tiers de la population mondiale. Les applications des ondes radioélectriques dans les domaines autres que la communication sont devenues elles aussi indispensables, témoin les millions de fours à micro-ondes qui équipent aujourd'hui les domiciles privés. De nombreux procédés industriels et un grand nombre d'expériences scientifiques ont été soit améliorés, soit rendus possibles par l'emploi ingénieux des ondes radioélectriques.
Comparable au système nerveux d'un organisme vivant, la radioélectricité est devenue essentielle pour la sécurité et l'économie, à l'échelle des pays et du monde; les différentes utilisations des ondes radioélectriques sont à l'origine de la création de nombreuses activités. En dépit des fluctuations économiques, les télécommunications ont à elles seules constitué un des secteurs d'activité les plus rentables, après l'industrie pharmaceutique et les divers services financiers1. Aux Etats-Unis uniquement, les ventes d'équipement de radiocommunication se sont élevées en 1991, selon les estimations, à 55 milliards USD; en 1994, un opérateur de systèmes cellulaires au Royaume-Uni a dégagé un bénéfice annuel de 350 millions GBP.
Globalement, on estime à environ 2% du produit national brut l'incidence économique de l'utilisation de la radioélectricité.
On peut se demander si pour décrire l'incidence de l'utilisation du spectre sur la société il suffit d'invoquer des
statistiques uniquement économiques; ce serait assurément une simplification excessive et inacceptable de juger la
valeur du système nerveux d'un organisme par rapport à son seul poids, qui représente moins de 2% du poids total d'un
être humain.
* Troisième et dernière partie d'une série d'articles publiés sur la gestion du spectre dans les Nouvelles de l'UIT, nos 3/99, pages 27-31, et 5/99, pages 20-23. Les vues exprimées dans ces articles sont celles de l'auteur et ne constituent pas nécessairement le point de vue du RRB ou de l'URSI. |
Quoiqu'il en soit, il est généralement admis que la convergence des télécommunications hertziennes et des technologies de l'information sera un moteur de la croissance économique et de l'amélioration du niveau de vie au cours des prochaines décennies. Une récente publication de la Communauté européenne2 en est la parfaite illustration. L'incidence énorme de la radioélectricité sur notre vie ne cesse de croître, bien que nous n'en comprenions pas totalement toutes les conséquences.
Un exemple est celui du système mondial de radiorepérage (GPS), système spatial de navigation, de positionnement et de transfert temporel mis au point en 1993 et présentant une précision, une fiabilité et une disponibilité sans équivalent; se prêtant maintenant à des applications civiles, sans aucun coût, il a été élaboré à des fins militaires pour un prix dépassant les 10 milliards USD.
Le système GPS est américain; son équivalent russe est désigné par l'acronyme GLONASS (global navigation satellite system, système mondial de navigation par satellite). Grâce à un récepteur portable, il est possible de déterminer sa position avec une précision de l'ordre de 30 m; pour qui dispose de l'équipement spécial, du logiciel nécessaire et de l'accès au code de décryptage, cette précision peut être beaucoup plus grande. En 1997, le prix de ce type de récepteur était de l'ordre de 250 USD, alors qu'une année plus tard un récepteur GPS bipuce coûtait 25 dollars.
Le principe de fonctionnement est remarquablement simple et renvoie à l'ancienne technique de navigation que nos ancêtres utilisaient en se guidant sur les étoiles. La différence est que le GPS utilise des «étoiles bavardes» nées du génie de l'homme, soit une constellation de 24 satellites, dont chacun est équipé d'une horloge atomique d'une parfaite précision. La position exacte de chaque satellite est contrôlée par la station de commande principale GPS qui, par ailleurs, cale un temps standard GPS, lequel est à son tour synchronisé sur le temps universel coordonné (UTC).
Les données relatives à la position et à l'heure courantes de chaque satellite, mises à jour à intervalles réguliers, sont téléchargées à destination de chaque satellite suivant une émission en continu, codée. Un récepteur GPS extrait les données et compare sa propre heure avec celle émise par un satellite; la différence entre les deux et la vitesse de propagation des ondes radioélectriques sont utilisées pour calculer la distance séparant le satellite du récepteur. Les horloges des satellites sont précises au milliardième de seconde (ce qui correspond à une incertitude de 0,3 m); l'horloge du récepteur est elle simple, pour des raisons de poids et de coût; elle est la source d'un décalage horaire inconnu, ou erreur. Aussi pour calculer sa longitude, sa latitude, son altitude et le décalage horaire — les quatre variables inconnues — un récepteur GPS doit-il utiliser les données provenant d'au moins quatre satellites. C'est pourquoi les satellites sont en orbite dans une formation garantissant à chaque point de la planète d'être toujours en contact radioélectrique avec au moins quatre satellites.
Les signaux précis provenant du satellite GPS créent une référence, temporelle et fréquentielle, mondiale
facilement accessible depuis n'importe quel point sur Terre, et ce, pour la première fois dans l'histoire3.
Ces signaux sont utilisés pour synchroniser divers systèmes et réseaux, en particulier les réseaux de télécommunication
et les réseaux électriques. Toutefois, ces prouesses techniques ne sont qu'une partie des possibilités offertes par
le système GPS, lequel confère à chaque point de la Terre une adresse qui lui est propre et qui est instantanément
disponible sous forme électronique, ce qui est une première dans le calcul des positions et des distances.
1 UIT: Rapport sur le développement mondial des télécommunications (1998). 2 Livre vert sur la politique en matière de spectre radioélectrique dans le contexte des politiques communautaires de télécommunications, de radiodiffusion, des transports et de la recherche et du développement, Commission des communautés européennes, Bruxelles, 9/12/1998 [COM(1998)596]. 3 Martin K. E.: Powerful connections, GPS World, mars 1996, pages 20-36. |
Les applications du GPS semblent être pour ainsi dire illimitées; elles permettent aux conducteurs de véhicules terrestres, aux marins, aux pilotes de trouver leur route en toute sécurité quelles que soient les conditions météorologiques, de jour comme de nuit, et de faire des économies de carburant en empruntant le trajet le plus efficace à une vitesse optimale. Elles sont la source des données utilisées pour l'établissement des cartes et pour les relevés topographiques ainsi que pour la réalisation de routes, ponts, fondations et autres installations de première importance, avec rapidité et précision.
Une fois réunies, les données GPS peuvent automatiquement être transférées à un système d'informations géographiques. Selon certaines prévisions, les récepteurs GPS pourraient devenir d'un usage aussi répandu que les montres, et les coordonnées GPS pourraient remplacer à terme l'adresse postale pour déterminer l'emplacement d'un domicile ou d'une entreprise. Le système GPS a créé de nouvelles industries; estimé à 3 milliards USD en 1997, le marché mondial du GPS devrait s'élever à 8 milliards d'ici à l'an 2000, selon un rapport de Forbes4.
Le deuxième exemple est celui des services de télécommunication par satellite. Plusieurs constellations de satellites sur orbite basse sont à l'étude et ont jusqu'ici coûté environ 8 milliards USD. Parmi eux figure le système Teledesic dont les tests ont débuté en 1998 (voir les Nouvelles de l'UIT, no 6/98, pages 22-27).
Ce système offrira des services, bon marché, de télécommunications bidirectionnelles, comme l'accès large bande à Internet, la visioconférence, la téléphonie de qualité élevée et l'échange de données numériques, à des vitesses d'accès 2000 fois supérieures à celles des modems analogiques standard d'aujourd'hui.
Le réseau Teledesic est conçu pour desservir des millions d'utilisateurs simultanément, par la fourniture de services identiques où que ce soit sur la planète, que ce soit à Londres, au beau milieu du désert de Gobi ou au fin fond de la forêt amazonienne. Financé sur des fonds privés et coûtant 9 milliards USD, ce réseau sera en service en 2002. Au départ, il était conçu comme une constellation de 840 satellites sur 21 orbites polaires, environ 700 km au-dessus de la Terre; ensuite, le nombre en a été ramené à 288.
On ne saurait sous-estimer l'importance de ces nouveaux systèmes de communication: l'échange d'informations destinées à une multitude d'applications informatiques devient de plus en plus essentiel à l'activité économique, à l'enseignement, aux soins de santé, aux services publics et à de nombreuses autres activités. Toutefois, l'«écart d'information» se creuse et la plus grande partie de la population mondiale n'a pas accès au service téléphonique de base et, même lorsque ce service est disponible, la plupart des réseaux sur lesquels il est assuré sont anciens et inadaptés à la transmission de données électroniques. La vétusté des installations de télécommunication fait obstacle aux applications informatiques. Le coût à payer et les délais nécessaires pour moderniser ces installations par l'emploi de lignes classiques ou à fibres optiques seraient hors de portée de la plupart des pays.
Les nouveaux systèmes à satellites constitueront une infrastructure «céleste» complète de télécommunication qui sera accessible 24 heures sur 24 à partir de n'importe quel point sur Terre et seront capables de fournir les services demandés, à un prix bas, quelle que soit la distance. Comme les satellites sur orbite polaire se déplacent par rapport à la Terre, couvrir en continu n'importe quel point ou tous les points à la surface de la Terre coûte le même prix; ces systèmes transforment de façon radicale la valeur économique des télécommunications et permettent de sauter les premières étapes du développement de la technologie correspondante pour avoir accès immédiatement à l'infrastructure de l'information la plus évoluée qui soit. L'intérêt de ces systèmes réside dans le nombre de personnes qui pourront avoir ainsi accès à des services évolués de télécommunication et qui, autrement, en auraient été privés.
A cause des lois de la nature, différentes applications d'ondes radioélectriques peuvent se brouiller les unes les
autres et annuler les possibilités qu'elles offrent, si elles sont mal conçues ou mal mises en oeuvre. Pour éviter
ces brouillages, il faut que chaque application ait à sa disposition exclusive une petite quantité du spectre des fréquences
radio-électriques, sauf dispositions contraires. Nous utilisons indifféremment les termes «ondes radioélectriques»,
«spectre des fréquences radioélectriques» et «spectre» qui ont la même signification aux fins du présent
article.
4 Hemisphere Report, Forbes (22 septembre 1997). |
La capacité que peut fournir n'importe quel système de télécommunication à n'importe quel utilisateur ou groupe d'utilisateurs ne peut être que limitée par le spectre mis à la disposition de ce système. Le nombre de systèmes de radiocommunication exploités dans le monde entier est énorme et ne cesse d'augmenter. La libéralisation et la déréglementation encouragent en effet la mise en oeuvre de nouveaux services et de nouvelles technologies, qui engendrent une demande sans précédent de fréquences radioélectriques.
L'Union internationale des télécommunications (UIT) a ces dernières années enregistré un nombre d'assignations de fréquence plus élevé que pendant la totalité de l'histoire des radiocommunications qui a précédé.
La plupart des fréquences appropriées sont déjà occupées et, dans le cadre des dispositions existantes, la demande est supérieure aux possibilités de nouvelles assignations. Dans certaines bandes de fréquences et dans certaines régions géographiques, il ne reste aucune place pour de nouvelles stations de radiocommunication: on constate cette pénurie de spectre dans les bandes de fréquences VHF et UHF (ondes métriques et décimétriques) si la densité de population est supérieure à 200 habitants par kilomètre carré et si, selon certains experts, le produit national brut est égal à 10 000 USD par habitant et par année. De même, l'orbite des satellites géostationnaires devient à ce point encombrée que dans certaines parties il n'y a plus de place pour de nouveaux satellites. Cette pénurie fait obstacle à la poursuite du développement des télécommunications. Ce problème est déterminant pour l'avenir des services et des applications et mérite d'être examiné avec le plus grand intérêt.
La pénurie du spectre des fréquences radioélectriques n'est pas un problème nouveau; Herbert Hoover, alors ministre du Commerce des Etats-Unis, devait en effet déclarer ... en 1925: «il n'y a plus de spectre disponible». Depuis, une multitude d'applications des ondes radioélectriques ont été inventées et appliquées avec réussite. L'encombrement du spectre est-il un problème réel? Si oui, existe-t-il une solution? La pénurie du spectre et de l'orbite est-elle due aux lois de la nature ou, peut-être, à notre mauvaise gestion?
Le problème de la pénurie des fréquences radioélectriques a été maintes fois évoqué à des conférences internationales et à d'autres occasions, ce qui tendrait à indiquer que la pénurie de spectre a un caractère périodique, chaotique. Aujourd'hui, nous cherchons de nouvelles solutions à un problème ancien qui dépend pour une large part des progrès de la science et de la technologie, de la mise au point de mécanismes de mise en valeur et de modalités associant concurrence et coopération.
Pour résoudre les problèmes de la pénurie du spectre et de l'encombrement de l'orbite, de nombreuses conférences et de nombreux symposiums réunissent des milliers de spécialistes chaque année. En particulier, l'UIT organise tous les deux ans à peu près une conférence mondiale des radiocommunications (la prochaine est prévue au printemps de l'an 2000).
La gravité du problème est attestée par le nombre et le calibre des organisations internationales qui y participent comme, hormis l'UIT, les autres institutions spécialisées de l'Organisation des Nations Unies que sont l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), l'Organisation maritime internationale (OMI), l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et la Banque mondiale.
En Europe, on peut, entre autres, mentionner la Commission européenne (CE), la Conférence européenne des administrations des postes et des télécommunications (CEPT), le Comité européen des radiocommunications (CER), le Bureau européen des radiocommunications (BER) et l'URSI.
Une filiale à 100% d'Etisalat lancera au cours de 1999 un service de télévision par câble en desservant 20 000 foyers dans les émirats. Ce service, qui utilisera une technologie hybride fibre optique-câble coaxial, sera dans un premier temps accessible aux habitants d'Abou Dhabi et de Doubaï avant d'être étendu à Chardjah et au reste des émirats.
Les projets d'Etisalat dans le domaine de la télévision par câble remontent à 1986, mais les premières décisions importantes n'ont été prises que dix ans plus tard. L'opérateur a octroyé un contrat de consultant à TF1, chaîne de télévision et groupe de communication français. TF1 aidera Etisalat à établir sa programmation et à commercialiser son service de télévision par câble.
Etisalat offrira des forfaits pour la réception de chaînes de télévision (entre 30 et 100) ainsi que des services interactifs multimédias, par exemple de téléachat. Le choix des programmes et des chaînes visera à satisfaire les besoins des diverses communautés ethniques et culturelles des émirats où vivent de nombreux expatriés (75% des 2,6 millions d'habitants que compte la population). Alcatel et Thomson équiperont le centre de programmes télévisés numériques tandis que Siemens mettra en place le réseau de réception et de distribution.
L'initiative d'Etisalat témoigne des efforts accomplis par cet opérateur pour diversifier ses sources de revenus et conserver sa position dominante sur le plan régional. Etisalat n'a pas encore indiqué s'il utilisera le futur réseau de télévision par câble pour connecter les utilisateurs Internet dans les émirats au moyen de câblo-modems à grande largeur de bande.
Après le contrat qu'il a récemment conclu avec Alcatel pour l'extension de son réseau GSM à Abou Dhabi, Etisalat a octroyé deux autres contrats, l'un en février 1999 à Ericsson et l'autre en mars à Motorola. Ce choix est dans la logique de la stratégie multivendeurs adoptée par Etisalat qui continue à investir dans son réseau GSM en pleine expansion.
Motorola, qui, avec Siemens, avait été le premier fournisseur GSM d'Etisalat en 1994, livrera des stations de base à Chardjah et dans le nord des émirats. Les équipements, d'un montant de 27 millions USD, seront livrés tout au long de l'année 1999.
Parallèlement, Ericsson développera les réseaux GSM à Doubaï et à Al Aïn. La compagnie a en effet remporté un contrat de 65 millions USD pour l'expansion des microcellules destinées à prendre en charge un trafic d'abonné particulièrement dense, dans le cadre d'un projet qui devait être achevé à la mi-1999. Le contrat d'Ericsson porte également sur des radiobases, des commutateurs AXE et des systèmes d'exploitation et de maintenance. Ericsson s'était adjugé son premier contrat GSM dans les Emirats arabes unis à Doubaï en 1995 et avait fourni des équipements pour le réseau analogique TACS en 1988.
Etisalat exploite pleinement son monopole sur la fourniture de tous les services de télécommunication, Internet
compris, grâce à des infrastructures et à un service de qualité internationale. Etisalat s'efforce d'ailleurs de se
positionner comme pivot régional pour consolider sa situation de seul et unique fournisseur de services Internet dans
les émirats.
* Ces résumés sont extraits de Telecoms & Wireless: Africa/Middle East, 19 mars 1999, vol.6, no 3, et 9 avril 1999, vol. 6, no 4. Ils sont publiés ici avec l'aimable autorisation de Pyramid Research, une division de The Economist Intelligence Unit spécialisée dans la recherche et le conseil en télécommunications pour les nouveaux marchés. Pour plus d'informations, s'adresser à: «Pyramid Research, 58 Charles Street, Cambridge, MA 02141 (Etats-Unis). Tél.: +1 617 494 1515. Fax: +1 617 494 8898. E-mail: info@pyr.com Internet: www.pyr.com». |
Le point d'accès au réseau d'Etisalat, appelé Emirates Internet Exchange (EMIX), utilise une connexion par fibre optique STM-1 à 155 Mbit/s entre ses deux noeuds ATM de Doubaï et de New York. Le réseau central utilise deux câbles sous-marins: le câble FLAG entre Foudjaïrah (Emirats arabes unis) et le Royaume-Uni et l'Atlantic Crossing Cable entre le Royaume-Uni et New York. A New York, le point d'accès est relié au réseau central de GTE par une connexion à 45 Mbit/s. Etisalat reliera avant la fin de 1999 le noeud de New York à deux autres réseaux centraux Internet utilisant des connexions à 45 Mbit/s. EMIX dispose également de deux circuits satellite de secours de 8 Mbit/s chacun le reliant à Teleglobe et à MCI. Il utilise des routeurs Cisco 7500.
Alors qu'EMIX passe pour avoir le plus important réseau central international Internet de tout le Moyen-Orient et qu'Etisalat a des connexions directes par fibre optique avec l'Iran, l'Inde, l'Egypte et tous les pays du Golfe, cet opérateur devra peut-être promouvoir ses services pour encourager les fournisseurs régionaux de services Internet à utiliser son point d'accès régional. A l'heure actuelle, ces prestataires utilisent diverses connexions internationales à capacité relativement faible via satellite ou fibre optique. En conséquence, le trafic Internet à l'intérieur de la région est commuté aux Etats-Unis, ce qui sollicite inutilement les capacités internationales limitées des prestataires de services Internet.
Pour attirer des clients vers son point d'accès, et donc encourager le développement régional d'Internet, l'opérateur doit s'efforcer d'améliorer sa stratégie et sa politique des prix afin de rendre EMIX intéressant et viable pour les fournisseurs de services Internet du Moyen-Orient. En effet, dans cette région, ces derniers doivent supporter des coûts particulièrement élevés de largeur de bande au niveau international tout en continuant à assurer le financement intégral de leurs circuits.
En février 1999, la Jordan Telecommunications Company a enfin rendu publics ses tarifs RNIS, trois mois après avoir indiqué son intention de lancer commercialement un service RNIS dans le pays. Le tarif de l'abonnement mensuel au RNIS est fixé à 21,1 USD, soit 6,43 fois le tarif appliqué aux lignes privées ordinaires (3,3 USD) et 2,5 fois le tarif appliqué aux lignes professionnelles ordinaires (8,46 USD). En outre, JTC a fixé la taxe de connexion RNIS à 494 USD, soit 2,8 fois le montant de celle qui est perçue pour les lignes ordinaires (176,3 USD).
Afin d'encourager la clientèle à s'abonner au service RNIS, JTC a annoncé une réduction des tarifs applicables à la conversion des lignes ordinaires en lignes RNIS. Ce tarif est fixé à 317,3 USD pour les abonnés privés et à 141 USD pour les abonnés professionnels. Les tarifs locaux, grande distance et internationaux pour les lignes RNIS sont les mêmes que ceux des lignes ordinaires.
La publication de ces tarifs par JTC a manifestement pour objectif de convaincre de nombreux abonnés professionnels qu'il est dans leur intérêt de passer au RNIS: la conversion d'une ligne professionnelle en ligne RNIS revient moins cher que celle d'une ligne privée. En outre, le tarif mensuel n'est que de 2,5 fois supérieur au tarif mensuel professionnel. Vu qu'une ligne RNIS permet d'utiliser simultanément deux connexions, avoir une ligne RNIS assure donc en pratique à l'abonné professionnel l'utilisation de deux lignes téléphoniques.
Les tarifs applicables aux abonnés professionnels et les tarifs RNIS pratiqués par JTC n'étant plus subventionnés depuis que la compagnie a rééquilibré ses tarifs en 1998, la mise en service du RNIS en Jordanie devrait permettre à l'opérateur d'augmenter ses bénéfices et ses marges.
Les deux compagnies de radiomessagerie établies en Jordanie, Mirsal et le National Group for Communications, vont signer avec JTC des accords pour la mise en service de codes nationaux de radiomessagerie prévoyant le versement d'une contribution par l'abonné demandeur. Aux termes de ces accords, JTC conservera 0,028 USD par communication sur le tarif total facturé. Le tarif définitif pour les deux compagnies devrait avoisiner 0,07 USD par communication. Actuellement, les communications établies sur le plan local ou national par les utilisateurs jordaniens de la radiomessagerie passent par le centre d'appel de Mirsal à Amman.
L'attribution de codes nationaux «073» et «074» aux deux compagnies de radiomessagerie permettra d'unifier la taxation applicable aux communications à l'intérieur et à l'extérieur de la capitale Amman. JTC percevra 40% du montant tandis que les 60% restants reviendront aux opérateurs de radiomessagerie (en sus de la taxe d'abonnement mensuelle payée par les abonnés). Les recettes supplémentaires que les opérateurs de radiomessagerie tireront de ce système (contribution de l'abonné demandeur) entraîneront une baisse des taxes d'abonnement. Ainsi, le tarif mensuel appliqué par Mirsal pour l'abonnement à un récepteur de radiomessagerie numérique devrait baisser de 44%, son prix étant ramené de 6,33 USD à quelque 3,5 dollars.
Surtout, ces accords autoriseraient enfin l'ouverture du marché au deuxième opérateur jordanien de radiomessagerie alors qu'il a reçu sa licence il y a déjà deux ans, au début de l'année 1997. Si le National Group for Communications n'est pas encore présent sur le marché, c'est surtout faute d'un accord sur les modalités financières (contribution du demandeur); le système de radiomessagerie mis en oeuvre par cette compagnie ne peut fonctionner sans code national.
La baisse des prix et l'ouverture à la concurrence devraient favoriser le succès en Jordanie du service de radiomessagerie. En mars 1999, Mirsal comptait 10 000 abonnés payants (15% à des systèmes alphanumériques et 85% à des systèmes numériques). La compagnie a pour objectif d'atteindre les 20 000 abonnés avant la fin de l'année.
Q-Tel, l'opérateur qui a le monopole des télécommunications au Qatar, a annoncé avoir réalisé en 1998 des bénéfices records qui ont augmenté de 20% par rapport à ceux de 1997 pour atteindre 155 millions USD, soit un chiffre supérieur de 9% aux estimations de la compagnie, qui tablait sur un résultat de 142 millions. L'opérateur a pour objectif d'atteindre les 270 millions de bénéfice au cours des cinq années à venir.
Le gouvernement du Qatar a mené à bien la vente de 45% de Q-Tel par le biais de placements privés dans le Conseil de coopération du Golfe et au terme d'une émission publique nationale sur le marché des valeurs de Doha à la fin de l'année 1998. Cette vente, qui a rapporté 750 millions USD, a fait de l'action de Q-Tel la valeur la plus échangée sur le marché de Doha.
Après huit mois de négociations, la General Telecommunication Organization d'Oman a signé un accord de partenariat avec Delta Three, une division de RSL Communications qui offre des services de téléphonie IP par téléphone et sur ordinateur individuel. GTO offrira toute la gamme de services de Delta Three: vente de télécartes, service international direct téléphone-téléphone et service PC-téléphone. GTO devait lancer ce service en avril 1999.
La compagnie fixera les tarifs applicables aux utilisateurs terminaux pour le service offert par Delta Three dans le pays. Le tarif à la minute appliqué par Delta Three pour les communications vers Oman, qui était en mars dernier de 0,93 USD, devrait baisser considérablement lorsque GTO aura installé la passerelle locale de téléphonie IP.
Delta Three, qui utilise exclusivement la technologie téléphonie IP d'Ericsson, avait 37 agences dans 29 pays en mars 1999. Sur ces 37 agences, seules dix assurent le départ et la terminaison du trafic téléphonique tandis que toutes les autres n'en assurent que la terminaison. Autrement dit, la téléphonie IP est limitée par des contraintes d'ordre réglementaire dont de nombreuses instances de réglementation, surtout dans les pays en développement, craignent qu'elles n'aboutissent à amenuiser les recettes que les PTT nationales perçoivent au titre des paiements de solde. D'après les estimations, la part de la compagnie dans le trafic de téléphonie IP dans le monde s'établirait à 17%.
L'accord conclu à Oman inaugure l'arrivée de Delta Three sur le marché de la téléphonie IP dans la région du Golfe. Selon la compagnie, entre 10 et 15% des utilisateurs de son réseau viennent des pays du Golfe, ce qui s'explique par la présence dans cette région d'importantes communautés d'expatriés. Puisque les habitants d'Oman utilisaient déjà sur leur PC l'Internet pour téléphoner à l'étranger, les PTT d'Oman subissaient déjà un manque à gagner potentiel pour leur service international. L'initiative de GTO viserait donc à limiter ce risque de manque à gagner et à faire en sorte que la téléphonie IP rapporte de l'argent au lieu d'en perdre.
Par ailleurs, GTO a enregistré, en 1997, 74,3 millions de minutes de trafic international sortant et 70,4 millions de minutes de trafic international entrant. On constate donc un déficit net des paiements de solde. L'offre de GTO peut donc être considérée comme dictée par sa volonté de réduire ce déficit en dirigeant une partie des minutes de trafic sortant vers l'Internet. GTO encourage également la mise en oeuvre du service de téléphonie IP Net2Phone.
Telle est la conclusion d'un nouveau rapport, intitulé Global turf wars: re-inventing the telecoms operator for the age of global competition, publié par le cabinet de consultants en télécommunication, Analysys. Les auteurs de ce rapport analysent les alliances et les fusions réalisées intervenant dans le secteur des télécommunications et dissèquent les raisons de ces regroupements.
Vers une restructuration du marché mondial des télécommunications
Ainsi que l'explique Tim Hill, principal auteur du rapport, «Bien sûr, l'attention est surtout polarisée sur les stratégies agressives des grands opérateurs qui se disputent les activités à l'échelle mondiale. Toutefois, il ne s'agit là que d'une manifestation parmi d'autres de l'évolution du secteur des télécommunications vers une concurrence accrue. Cette guerre s'étend aux «chasses gardées» des opérateurs en titre nationaux et menace leurs marchés traditionnels.»
La concurrence sur le plan local et international introduit dans le secteur une nouvelle dynamique régie par des considérations de champ, d'échelle et d'in tégration. Elle oblige tous les protagonistes à analyser la position qu'ils occupent réellement sur le marché et à prendre des décisions stratégiques relatives à la place qui est la leur dans un secteur dont la structure a radicalement changé. Les auteurs décrivent cette nouvelle structure, comparent les options de service et la couverture géographique des opérateurs et établissent ainsi un cadre bien défini qui facilite la compréhension de l'évolution du secteur. On constate ainsi que les opérateurs peuvent jouer leur rôle dans un contexte de mondialisation en s'implantant sur certains secteurs de marché, sans pour autant constituer des compagnies mondiales.
Les auteurs du rapport laissent entendre que la réussite des opérateurs de télécommunication dépendra de la façon dont ils s'adapteront à la logique qui sous-tend ce cadre. La mondialisation découlera du libre jeu des lois du marché au sens où quelques fournisseurs finiront par dominer d'importants secteurs de marché en livrant des produits fondamentaux normalisés. Malgré cela, il subsistera de vastes créneaux et regroupements de créneaux qui seront ouverts à un large éventail de participants suffisamment audacieux et déterminés. A cet égard, l'essentiel sera pour les exploitants de maîtriser étroitement les coûts et d'être absolument décidés à se fixer des objectifs commerciaux qui devront être atteints.
Définir une stratégie commerciale dans le contexte de la mondialisation des télécommunications n'est plus seulement une possibilité offerte à quelques grands exploitants ayant des ambitions mondiales, mais est devenu un impératif pour toutes les entreprises du secteur, quelle que soit leur taille.
Selon certains signes, il faut s'attendre dans les années à venir à d'importants bouleversements dans la répartition des parts de marché et à une disparition des valeurs établies qui exigeront de faire preuve d'habileté stratégique pour identifier ces créneaux, puis les occuper et les exploiter avant l'arrivée de la concurrence.
Les auteurs du rapport recensent les principaux éléments susceptibles de s'inscrire dans la stratégie mondiale d'un opérateur de télécommunication qui veut défendre sa propre position tout en attaquant ses concurrents sur leur propre terrain. Les opérateurs devront choisir ces éléments très attentivement en tenant compte de leurs points forts et de leurs points faibles.
Les options à leur disposition seront fonction de leur taille, de leur situation géographique, des caractéristiques actuelles et potentielles du réseau et de leurs ambitions stratégiques. A une extrémité de l'échelle, citons l'alliance AT&T/BT et la fusion entre MCI et WorldCom, opérateurs qui exploitent leur position actuelle pour parvenir à une connectivité mondiale de bout en bout en reliant les principaux sites multinationaux.
A l'autre extrémité de l'échelle, on trouve des opérateurs tels que Telecom New Zealand qui, conscient de l'isolation de sa position géographique, réoriente ses activités réseau et ses activités sur le plan national vers l'appui aux services de la prochaine génération. La fusion entre Telenor et Telia témoigne de la nécessité de réaliser des économies d'échelle en constituant de grandes compagnies à partir d'entités existantes. Pourtant, d'autres opérateurs, par exemple Sonera (Finlande), Swisscom et Teleglobe envisagent, pour se développer, d'étendre leurs marchés nationaux vers les pays voisins par le biais d'investissements dans les activités de télécommunication de ces pays.
Les auteurs du rapport décrivent, eu égard à ces éléments clés, les mesures stratégiques prises par certains des opérateurs les plus combatifs, qu'ils soient déjà en place ou nouveaux, et qui se traduisent par une restructuration du marché mondial des télécommunications. Il s'agit par exemple de nouveaux concurrents (MCI WorldCom et Qwest), de grands opérateurs en titre (AT&T/BT, Deutsche Telekom et Teleglobe), de plus petits opérateurs tels qu'OTE (Grèce), Sonera, Swisscom et Telenor, de nouveaux arrivants sur les marchés nationaux (Energis et Racal Telecom) et enfin du plus important des nouveaux venus, Cignal Global Communications.
Le marché des systèmes cellulaires de transmission de données est prêt à se développer
Après des années passées dans l'ombre du marché, en pleine expansion, de la téléphonie cellulaire, les services et les applications de transmission cellulaire de données devraient enfin décoller, sous l'impulsion du marché des entreprises. D'ici à 2005, 70% des entreprises des pays développés abonnées aux réseaux cellulaires pourraient utiliser des services évolués de transmission cellulaire de données, par exemple pour avoir accès à l'Internet et aux réseaux Intranet d'entreprise.
Naissance de nouveaux concurrents sur le marché de la transmission cellulaire de données
Les nouveaux marchés présentant des perspectives de croissance très prometteuses attirent inévitablement de nouveaux arrivants. Alors que nous approchons de la fin de la décennie, le marché des communications cellulaires est en pleine évolution. Dans ce secteur, il n'est plus seulement question, comme autrefois, de connecter les utilisateurs les uns aux autres, mais aussi de les relier à des services d'information privés et publics, ce qui élargit le champ de la concurrence. C'est ainsi que les agences médias CNN et Reuters s'introduisent sur le marché de la transmission cellulaire de données. Excite et Netscape comptent parmi les portes d'entrée à l'Internet qui manifestent un intérêt pour ce marché qui s'ouvre aussi aux concepteurs de logiciel, dont Microsoft. Les opérateurs cellulaires doivent non seulement se différencier de leurs concurrents et se singulariser par les services qu'ils offrent, mais aussi définir comment ils se positionnent par rapport à ces nouveaux venus, en tant que fournisseurs, alliés potentiels ou éventuels concurrents.
Les opérateurs peuvent se différencier en offrant des services sur mesure...
L'offre de services sur mesure permet aux opérateurs d'augmenter le volume de trafic sur leur réseau tout en se différenciant de leurs concurrents. Par exemple, ils peuvent offrir en exclusivité sur leur réseau des renseignements précis ou des services de commerce électronique. Toutefois, alors que l'accès mobile à l'Internet est de plus en plus rapide, que sa qualité s'améliore et que son prix baisse, de nombreux utilisateurs de services propriétaires adopteront la plate-forme Internet plus adaptable qui donne accès à une profusion d'informations via le Web et les réseaux Intranet.
… mais ce qui compte vraiment, c'est de fournir l'accès mobile à Internet
A mesure que la demande de services sur mesure s'effacera au profit de la demande d'accès à l'Internet, le rôle joué par l'opérateur cellulaire dans l'hébergement de services à contenu propriétaire s'estompera. En effet, les fournisseurs de contenu n'auront plus besoin de faire appel à tel ou tel opérateur pour atteindre leurs clients puisque l'accès au contenu sera indépendant de l'opérateur de réseau auquel s'abonnent les utilisateurs.
«Aujourd'hui, les opérateurs de télécommunication doivent non pas se demander s'il leur faut prendre leur place sur le marché mondial des télécommunications pour assurer leur réussite et leur survie, mais plutôt comment il convient de le faire», explique David Cleevely, directeur général d'Analysys et coauteur du rapport.
Le rapport, publié par Analysys Publications, est disponible en version imprimée au prix de 2690 USD ou en version électronique sur le Web: http://www.analysys.com/publish au prix de 3050 USD. Pour obtenir de plus amples informations, veuillez vous mettre en rapport avec: «Alexander Moffatt. Tél.: +44 1223 341 310. Fax: +44 1223 341 317».
Une étape importante a été franchie sur le plan de la réglementation avec l'homologation, dans tous les pays de l'Union européenne, de l'unité de téléphonie fixe du système de téléphones par satellite de Globalstar. Cette homologation devrait permettre d'accélérer le processus de déclaration de conformité de ce système téléphonique dans d'autres pays et facilitera par ailleurs l'homologation des unités de téléphones portables de Globalstar.
Source: Globalstar
Le téléphone fixe, qui est fabriqué par QUAL-COMM Incorporated de San Diego (Californie), a été homologué au niveau européen par la British Approvals Board for Telecommunications (BABT). La déclaration de conformité décernée par cette agence est automatiquement reconnue par les autorités de l'ensemble des 15 pays de l'Union européenne; elle permet en outre à QUALCOMM d'enregistrer ce type de téléphone auprès de l'Union internationale des télécommunications (UIT) — étape essentielle qui assure à cette société que ces produits seront reconnus par plus de 130 signataires du Mémorandum d'accord de l'UIT sur les communications personnelles mobiles mondiales par satellite (GMPCS). En effet, les produits qui ont été homologués dans le cadre de ce mémorandum d'accord peuvent être utilisés sans restriction au-delà des frontières nationales entre les pays signataires.
Les critères techniques d'homologation européenne des produits de télécommunication sont réputés être parmi les plus stricts du monde; ils sont donc à la fois jugés crédibles et sont respectés par bon nombre d'autorités de réglementation en dehors de la communauté européenne. QUALCOMM espère que la reconnaissance mondiale de l'homologation au niveau européen ainsi que l'inscription du produit auprès de l'UIT contribueront à réduire les délais et les dépenses inhérents à l'application du processus d'homologation dans les autres pays du monde entier.
Le téléphone QUAL-COMM ressemble à un poste téléphonique de bureau et fonctionne sensiblement de la même façon, à la différence près qu'il utilise une antenne installée sur un toit pour communiquer directement avec la constellation de satellites sur orbite terrestre basse de Globalstar. Cette antenne est reliée à une station au sol de Globalstar où l'appel sera acheminé vers sa destination finale. Ce type de téléphone est destiné à être utilisé dans les bureaux ou les sites commerciaux reculés où l'accès au réseau téléphonique public terrestre commuté est soit difficilement possible, soit non rentable.
Il est prévu que le système Globalstar offre à tous les utilisateurs, presque partout dans le monde, des services
de communications personnelles par satellite simples, fiables et à un prix abordable. Ces services sont les suivants: téléphonie
numérique sans fil, transmission de données, radiomessagerie, télécopie et localisation. La société devrait
normalement procéder à une mise en oeuvre progressive de ces services au troisième trimestre de 1999. — Globalstar.
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