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Réunis au Caire du 3 au 6 mai pour le Forum de la Jeunesse de l’UIT-Telecom Africa 2004, nous, représentants de la jeunesse africaine, avons affirmé notre volonté et détermination communes d’édifier un nouveau type de société de l’information, dans laquelle chacun aura la possibilité de créer, d’obtenir, d’utiliser, de partager l’information et la connaissance et dans laquelle les individus, les communautés et les peuples pourront réaliser l’intégralité de leur potentiel et améliorer durablement la qualité de leur vie. Étaient présents à ce forum deux jeunes (parité garçon /fille) venant de chacun de ces pays:
Technologie et applications Après s’être distancée, pendant des années, du reste du monde, l’Afrique apparaît maintenant comme l’une des régions où le marché des technologies de l’information et de la communication (TIC) progresse le plus rapidement. L’Afrique est devenue la première région du monde dans la quelle le nombre de mobiles en service l’emporte sur celui des lignes fixes. Elle enregistre aujourd’hui le plus fort taux de croissance du secteur des communications mobiles et obtient parfois des niveaux de recettes moyennes par abonné (ARPU) parmi les plus élevés. Dans le contexte de la société de l’information, les handicaps légués à l’Afrique par son histoire, notamment la forte proportion et son potentiel de croissance peuvent devenir aussi des atouts. Politiques et régulations en matière de télécommunications Les Perspectives politiques: Dans la plupart des régions du monde, le secteur des télécommunications est en proie à des difficultés financières depuis le début du XXIe siècle, mais il est en pleine expansion en Afrique. Sur notre continent, le nombre d’utilisateurs des télécommunications a augmenté beaucoup plus au cours des premières années de ce siècle que durant le siècle précédent. Cette évolution témoigne, en partie, des changements de politique qui ont entraîné l’ouverture des marchés à la concurrence, conjuguée à la participation du secteur privé et à la mise en place d’une réglementation indépendante dans la région. La croissance qu’ont connue d’autres régions du monde, il y a une dizaine d’années, a fini par rattraper l’Afrique. La question est aujourd’hui de savoir si le continent peut échapper à la débâcle ultérieure. Il faut également déterminer quelles politiques sont requises dans des pays où la grande majorité des utilisateurs de télécommunications ont un téléphone mobile au lieu d’être raccordés à une ligne fixe. Enfin, il faut se demander si la coopération internationale doit se poursuivre à l’échelle mondiale plutôt qu’à l’échelle régionale ou sous-régionale. Opportunités d’investissement et de financement Il s’est dégagé un consensus sur le fait que les technologies de l’information et de la communication (TIC) peuvent contribuer à faciliter l’atteinte des objectifs de développement du millénaire. Le dilemme est le suivant: ces objectifs qui ont un rapport étroit avec le développement humain interpellent au premier plan: L’identification des mécanismes à travers lesquels l’entreprise privée peut s’insérer dans les secteurs réputés publics tels que l’éducation, la santé et la gouvernance constitue un enjeu de taille. Les petites et moyennes entreprises (PME) locales et internationales sont-elles en mesure d’apporter des réponses durables en matière d’investissement ? L’Afrique a aujourd’hui le potentiel de croissance le plus élevé en termes d’offre de service dans les TIC, mais les facteurs de risque, perçus par certains investisseurs constituent un frein dont l’effet, à moyen terme, peut avoir un impact négatif sur la réalisation des ambitions du continent. Dans ce smart village beaucoup de services (NTIC) sont offerts, par exemple le télémarketing. Conclusion En somme, les quatre jours que nous avons passé au Caire pour assister au Forum africain des jeunes ont été pour nous une opportunité inestimable dans la mesure où nous avons pu nous écouter, nous connaître, apprendre, retenir et enfin décider. Nous les jeunes, sommes l’espoir et devons assurer l’avenir de l’Afrique. Nous devons faire preuve de bonne volonté, de courage car de nombreuses personnes dans nos régions et villages ne connaissent pas les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. L’Afrique jusqu’à nos jours est un continent enclavé à l’intérieur comme à l’extérieur et peut, par conséquent, trouver dans les TICs une véritable aubaine pour lancer son processus de développement. L’État actuel de notre continent en matières d’infrastructures téléphoniques, de nombre de micro-ordinateurs par habitant, ou de disponibilité de ressources humaines compétentes dans le domaine, reste encore insatisfaisant. Les Nouvelles technologies de l’information et de la communication se sont imposées comme le moyen de développement le plus moderne et le plus efficace qui soit. Nous, jeunes africains, ne souhaiterions pas rester marginalisés dans cette évolution qui s’avère très importante à nos yeux, mais c’est un ensemble de contraintes d’intégrités qui agissent sur notre continent à savoir les guerres, le sida, l’accès à l’eau potable, l’accès au téléphone, à l’électricité et à beaucoup d’autres facteurs. Un bon nombre de pays africains sont à la recherche de la paix et sans la paix le développement s’avère difficile. C’est dans cette optique que nous avons travaillé au Caire en vue de préparer un Plan d’action qui devra être mis en œuvre d’ici la deuxième phase du Sommet Mondial sur la Société de l’Information qui se tiendra en Novembre 2005 à Tunis. Aminata KONATE |
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