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Emerging Trends  

Faire face à la crise:

Les modalités de la reprise après la crise du crédit
et de l'économie

Nouveau! Deuxième édition (en anglais)

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Genève, le 5 octobre 2009 — La crise financière n'a pas entamé sensiblement la demande de services TIC, et les secteurs du mobile et du satellite y ont parfaitement résisté; en outre, la demande de consommation pour des connexions fixes et mobiles à haut débit a continué à alimenter l'augmentation du nombre d'abonnements au large bande sur les principaux marchés mondiaux, par exemple au Brésil, en Chine et aux Etats-Unis.

Selon les prévisions, les installations utilisant la fibre jusqu'au domicile (FTTH) devraient se multiplier régulièrement, à raison de 30% sur les cinq prochaines années, alors même que la longueur des délais de livraison, la demande soutenue de services de loisirs et les mécanismes de financement spécialisés contribuent à dynamiser l'industrie du satellite, dont la croissance pourrait atteindre 50% au cours des dix années à venir.

Telles sont quelques-unes des conclusions de la deuxième édition du rapport sur le rôle des TIC dans la crise financière, publié par l'UIT pour coïncider avec l'ouverture d'ITU TELECOM WORLD 2009, qui se tient à Genève du 5 au 9 octobre. Ce rapport, intitulé Faire face à la crise financière – Des plans de relance dans le secteur des TIC pour la croissance économique, affirme que l'UIT a à jouer un rôle primordial de catalyseur de la croissance économique et de la relance financière dans toutes les branches du commerce et de l'industrie.

Ainsi que le dit le Dr Hamadoun Touré, Secrétaire général de l'UIT, "Alors que les économistes s'interrogent encore sur les mesures à prendre pour lutter contre la récession mondiale, nous sommes fermement convaincus pour notre part que les investissements dans les TIC et les réseaux large bande sont un élément essentiel des plans de relance. En effet, ils promettent souvent des rendements marginaux et des gains de productivité supérieurs à ceux que l'on peut obtenir avec d'autres types d'infrastructure. Les représentants des pouvoirs publics, des régulateurs et du secteur privé qui se retrouveront à ITU TELECOM WORLD 2009 réfléchiront aux conclusions de ce rapport au moment de formuler des stratégies visant à orienter les pays sur la voie, non seulement de la reprise économique, mais aussi du développement social inclusif, grâce aux technologies de pointe – pour le plus grand bénéfice des générations futures".

Ce rapport, corédigé par l'UIT et par des experts d'Ericsson, d'Intelsat, d'Intel, du cabinet d'analyse britannique The Mobile World, de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), du cabinet-conseil Point Topic spécialisé dans le large bande et de la Banque mondiale, est le deuxième de la série Faire face à la crise.

Ce document, qui fait un tour d'horizon d'un secteur caractérisé par une vive concurrence et une innovation constante, décrit les segments de marché qui ont le mieux résisté à la tempête. Les technologies sans fil, l'Internet large bande fixe, les réseaux de prochaine génération et les technologies satellitaires recèlent un potentiel gigantesque, qui peut dynamiser la croissance économique dans les pays en développement comme dans les pays développés et dans l'ensemble de la société – telle est l'une des conclusions de ce rapport.

Notant une inversion de la tendance au renforcement de la participation du secteur privé qui a prévalu ces trente dernières années, les auteurs du rapport relancent le débat sur le rôle des pouvoirs publics dans les investissements en matière d'infrastructures essentielles. A l'heure où le secteur privé à lui seul n'est vraisemblablement pas en mesure de stimuler le développement généralisé des infrastructures, il apparaît que les pouvoirs publics doivent prendre des mesures simples et immédiates pour l'aider dans cette tâche. Toutefois, parallèlement, ces derniers doivent veiller à bien cibler leurs dépenses, avertissent les auteurs du rapport. Puisque les opérateurs eux-mêmes assurent leurs arrières en sélectionnant diverses technologies nouvelles pour étendre leurs réseaux TIC, les pouvoirs publics devraient, eux aussi, sélectionner soigneusement les technologies et les bénéficiaires, et même les populations auxquelles ces investissements sont destinés.

La crise financière a entraîné de profonds bouleversements en plongeant les marchés des pays industrialisés dans la récession et en entraînant une baisse des taux de croissance sur les marchés émergents. Dans le domaine des TIC, les opérateurs ont plus de difficultés à avoir accès aux capitaux et à financer leurs investissements dans les réseaux, ce qui ralentit les projets de déploiement des réseaux de prochaine génération. Si rien n'est fait pour y remédier, ces problèmes pourraient être préjudiciables à ceux qui ont besoin d'une solide infrastructure large bande pour atteindre leurs objectifs de développement socio-économique. "Les technologies de prochaine génération sont porteuses d'avantages économiques considérables pour les pays, et c'est aujourd'hui qu'il faut faire le bon choix en matière de politiques, de sorte à pouvoir en récolter les fruits demain", a conclu le Dr Touré.

 

 

 

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Mis à jour le 2009-10-07