Logo SMSI Sommet Mondial sur la Société de l'information
Nations Unies (ONU)  l'Union internationale des télécommunications  

 

 

 


  
 SALLE DE PRESSE : PREMIÈRE PHASE, GENÈVE : PREPCOM-3 : FAITS SAILLANTS
 Lundi, 15 septembre 2003
 

Vers une "nouvelle ère de la solidarité": le chemin passe par Genève 

Genève, 15 septembre 2003 – La première journée de la troisième réunion du Comité de préparation du Sommet mondial sur la société de l'information (PrepCom-3 du SMSI) s'est ouverte, pour les délégués, sur une exhortation, le Président du PrepCom, M. Adama Samassékou, appelant de ses voeux une "nouvelle ère de la solidarité" alors que toutes les parties prenantes, les Etats Membres et les organisateurs commençaient précisément d'harmoniser leurs efforts en vue de parvenir aux objectifs communs du SMSI. 

Jusqu'ici, les réunions du PrepCom ont fait clairement apparaître la volonté commune qui est celle de toutes les parties prenantes de mettre les TIC au service de l'humanité entière. Mais M. Samassékou a déclaré qu'il fallait, tout au long de cette réunion de dix jours, aller plus loin encore, démontrer l'engagement bien réel de mettre en oeuvre les mesures concrètes définies dans le projet de Plan d'action. Pour les participants au PrepCom-3, la tâche ne sera pas aisée. Il faudra raccourcir le projet de Déclaration de principes, le rendre plus concis, il faudra aussi améliorer la structure et la formulation du projet de Plan d'action. 

Les réunions PrepCom 1 et 2 et les diverses réunions régionales et intersessions ont débouché sur un projet de Déclaration de principes et un projet de Plan d'action qui représentent le fruit de négociations complexes. Le chemin menant à Genève est presque entièrement parcouru, mais beaucoup reste à faire pour que les documents définitifs soient ciblés et convaincants, aussi bien pour les chefs d'Etat que pour le grand public. 

Contribuer à universaliser l'accès aux TIC: l'UIT réaffirme son engagement
 
Alors que l'accès à la technologie pose aujourd'hui un grand problème véritablement universel, l'UIT a décidé d'étendre encore son rôle et de se colleter aussi avec les grandes questions politiques et sociales que susciteront les TIC dans notre monde moderne, a déclaré M. Yoshio Utsumi, Secrétaire général de l'UIT et Président du Comité d'organisation du Sommet de Haut Niveau (HLSOC), tant il est vrai que le fossé de l'information qui sépare les "nantis" et les "démunis" est encore loin d'être comblé, malgré l'apport du large bande ou des systèmes hertziens. Comme le Secrétaire général l'a rappelé en plénière, "Nous ne devons pas perdre de vue nos trois objectifs principaux, qui consistent:

• à appeler l'attention des dirigeants politiques sur toutes les répercussions de la société de l'information;

• à solliciter et obtenir leur engagement de chercher résolument à réduire la fracture numérique;

• à faire en sorte qu'ils entreprennent de mettre en place, pour protéger le cyberespace, les structures juridiques nécessaires."

Egalité d'accès, à force de courage

Les objectifs du SMSI sont ambitieux, comme l'a rappelé aux participants Son Excellence le Ministre de l'environnement et des transports de la Suisse, M. Moritz Leuenberger. Le Plan d'action prévoit en effet de:

• Raccorder tous les villages d'ici à 2010, en créant un point d'accès communautaire d'ici à 2015.

• Raccorder toutes les universités d'ici à 2005, tous les établissements d'enseignement secondaire d'ici à 2010 et toutes les écoles primaires d'ici à 2015.

• Connecter tous les hôpitaux d'ici à 2005, et tous les centres de santé d'ici à 2010.

Pour parvenir à ces objectifs, le PrepCom lui-même doit rester ambitieux. Il ne faut pas craindre de remettre en question le statu quo si l'on veut faire la différence et réduire la fracture numérique. M. Nitin Desai, Conseiller spécial auprès du Secrétaire général des Nations Unies pour le SMSI, a d'ailleurs fait sienne cette exhortation, soulignant que l'impact de la réunion ne se limitait pas au secteur des technologies de l'information: "En fait, l'histoire de la technologie s'écrit différemment selon que l'on considère les pays riches ou les pays pauvres - de sorte que le grand problème sera de définir avec les TIC une vision cohérente d'un monde prospère et libre. Il faudra pour ce faire:

• s'appuyer sur la réglementation, la concurrence et les politiques générales;

• réduire la fracture numérique;

• faire évoluer les processus politiques, par exemple par la connexion des citoyens au cyberespace.

"Ce que craint surtout la communauté mondiale face à la diffusion des TIC, c'est l'homogénéisation des langues et des cultures", a-t-il indiqué. "La difficulté est donc de tirer profit du potentiel des TIC pour enrichir la diversité tant linguistique que culturelle", a-t-il poursuivi.

Soutien de chefs d'Etat ou de gouvernement au Sommet

"L'intérêt exprimé par les dirigeants de pays tant développés qu'en développement montre combien les technologies de l'information et de la communication (TIC) transforment la société et l'économie mondiales," a déclaré M. Utsumi, avant de poursuivre: "ils sont conscients en général de la nécessité d'une action concertée pour réduire la fracture numérique et minimiser l'incidence qu'elle a sur le développement socio﷓économique au sens large".

L'Assemblée générale des Nations Unies a chargé l'Union internationale des télécommunications de diriger les préparatifs du Sommet avec le concours du reste de la famille des Nations Unies et sous le haut patronage de M. Kofi Annan, Secrétaire général de l'ONU. Le Sommet se tiendra en deux phases, à l'aimable invitation des Gouvernements de la Suisse (Genève, 10-12 décembre 2003) et de la Tunisie (Tunis, 16-18 novembre 2005).

A sa réunion du 15 au 26 septembre, le Comité de préparation poursuivra l'élaboration d'un projet de Déclaration de principes et d'un projet de Plan d'action qui doivent permettre de mettre les TIC au service du développement et de créer une société de l'information profitable aux populations de toutes les régions du monde. Le projet de Déclaration et le projet de Plan d'action seront soumis à l'approbation des chefs d'Etat ou de gouvernement qui participeront au Sommet. Pour consulter ces documents, cliquer ici.

Les grands problèmes de la société de l'information, qui sont traités dans le cadre de la préparation du Sommet et qui seront débattus au Sommet proprement dit, sont très divers: sécurité, sphère privée, pollupostage, accès universel et financièrement abordable aux TIC, logiciels à code source ouvert, applications TIC dans les domaines de la télésanté, du téléenseignement, du commerce en ligne, du téléemploi, de l'environnement et du cybergouvernement. Il sera également question de la diversité culturelle et linguistique dans le cyberespace ainsi que de la liberté d'expression dans le cadre de la société de l'information.

M. Marc Furrer, Directeur de l'OFCOM et Chef de la Délégation suisse au Comité de préparation, a indiqué lui aussi combien il était heureux des réactions des décideurs du monde entier à ce jour, mais a mis au défi les responsables des pays développés de manifester une volonté égale à celle de leurs homologues des pays en développement. "Le Sommet constitue l'occasion de forger des partenariats créateurs et durables entre les pays développés et les pays en développement, ainsi qu'entre le secteur privé, la société civile et les médias."

Le point par la société civile

Après une présentation rapide par Mme Renate Bloem, Présidente de la Conférence des organisations non gouvernementales ayant des relations consultatives avec les Nations Unies (CONGO), la parole a été donnée au Président du PrepCom-3. M. Samassékou a souligné qu'il ne s'agissait plus d'apporter des contributions à la préparation du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) mais plutôt de penser aux incidences de ce Sommet. "C'est le moment de passer de la formulation des idées à la création et à l'interaction", a-t-il déclaré.

M. Alain Clerc, Directeur de la Division "société civile" du Secrétariat exécutif du SMSI, a indiqué que la particularité des réunions PrepCom est qu'elles sont tripartites puisqu'elles font intervenir les pouvoirs publics, les entités du secteur privé et les organismes de la société civile sont impliqués, de la planification à la mise en oeuvre. Les représentants de la société civile, a-t-on avancé,ont une lourde responsabilité, et doivent travailler en collaboration, dans un esprit ouvert, en tenant compte aussi bien des préoccupations des pays en développement que de celles des pays développés. A ce stade, il faut accorder davantage d'attention aux problèmes des pays en développement.

Document non officiel - Pour information seulement

 

information de base | première phase: Genève | deuxième phase: Tunis | inventaire | salle de presse | liens

Début de page - Droit d'auteur © SMSI 2015 Tout droits réservés - Logo du SMSI
Confidentialité des informations
Mis à jour le 2004-12-10